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[Beach-volley] La montagne était trop haute pour les Luxembourgeois


Les équipes luxembourgeoises ont été valeureuses, mais la barre était trop haute.

E‌n affrontant le gratin du beach-volley européen, les joueuses et joueurs luxembourgeois ne se faisaient guère d’illusion. Cela s’est confirmé lors de la première journée de poule des Queen & King of the Court.

Jusqu’à dimanche, les meilleurs joueurs et joueuses européens s’affrontent sur le sable de la Coque, aménagée pour l’occasion en arène, à l’occasion des finales européennes des Queen & King of the Court.

Les Luxembourgeois sont bien présents dans ce tournoi relevé. Au nombre de trois paires au départ, ils sont finalement quatre à être qualifiés d’office pour les phases de poules (3 masculines et 1 féminine). La règle du jeu est différente d’un match traditionnel de beach-volley.

Ici, un court et cinq équipes qui s’affrontent dans trois tours de quinze minutes afin de déterminer celui qui sera King of the Court. L’équipe qui gagne le point reste en place et affronte de nouveaux adversaires. L’équipe qui a le moins de points à chaque tour est éliminée. C’est intense et spectaculaire.

La première paire luxembourgeoise à attaquer la compétition était composée de Chris Zuidberg, le futur joueur de Lorentzweiler, et du joueur de Strassen Simao Marinho Novais. Difficile de briller pour les deux Luxembourgeois dans un groupe composé de la paire allemande Wickler-Ehlers, tchèque Sedlak-Dumek, polonaise Kantor-Zdybek et française Aye-Aye, toutes professionnelles et habituées à se balader sur le circuit mondial.

«Des équipes très fortes»

«Ce sont des équipes très fortes qui pratiquent le beach-volley tout au long de l’année. Ils sont très toniques et ont tous les coups du beach-volley avec pas mal de variations dans leur jeu. Nous, on est les appelés de dernière minute pour remplacer des équipes qui ont dû renoncer à la suite de blessures. Il est évident que par rapport à ces adversaires-là, on manque de repère sur le sable», explique Chris Zuidberg.

Vu le niveau et le format de l’épreuve, l’objectif était assez clair pour la paire luxembourgeoise : essayer de ne pas finir bredouille. «On ne voulait pas être le challenger sans inscrire le moindre point. Alors même, s’il n’y en a eu qu’un, on peut dire que le contrat est rempli. On a surtout pris beaucoup de plaisir à jouer contre des joueurs de ce niveau», note, de son côté, le Strassenois.

Pour l’autre paire luxembourgeoise en lice un peu plus tard dans la soirée, Félix Terwindt et Maciek Complak, pourtant plus habitués à la discipline, et dotés de points au ranking, la partie fut difficile. En face, cela tapait trop fort et allait trop vite pour nos représentants.

Côté féminin, pour Rebecca Klerf et Eline Delcourt la montagne était aussi beaucoup trop haute face notamment à deux des meilleures paires européennes avec les Néerlandaises Piersma-Van Driel et les Polonaises Gruszczynska-Wachowicz. Les joueuses de Bertrange et d’Esch ont été largement dominées avec une élimination au premier tour sans marquer le moindre point.

«Elles sont puissantes, elles sont techniques. Face à des équipes de ce niveau, on a des problèmes dans tous les secteurs du jeu. Pour nous, le beach-volley à ce niveau, c’était une découverte, il nous manque bien évidemment des automatismes», analyse Eline Delcourt. Aujourd’hui, c’est au tour de Steve Weber et de Colin Hilbert de faire leurs débuts dans le tournoi.

Gilles Tarral

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