APRÈS LA 13e JOURNÉE EN LBBL Les cinq derniers du classement se sont inclinés. L’écart se creuse… un peu.
Coaches et joueurs le disent depuis le début de la saison, mais ça se vérifie pratiquement à chaque journée : «Tout le monde peut battre tout le monde.»
D’ailleurs, en regardant le classement, on constate que s’il y a bien sûr des écarts, aucune équipe n’est complètement larguée. Aucune formation n’est invaincue. Aucune ne paraît invincible… ou presque.
Il y a pratiquement toujours eu au moins une rencontre avec un résultat pas spécialement attendu. On pense au succès improbable de Gréngewald au Deich contre Etzella ou à celui des Musel Pikes face à une Résidence alors invaincue.
Ces deux équipes squattent depuis le début de la saison les bas-fonds du classement. Mais à bien y regarder, contrairement à l’usage qui veut que les derniers se prennent raclée sur raclée, on en est très loin. Les Mosellans peuvent effectivement parfois en prendre une bonne, mais la plupart du temps, les joueurs de Phil Dejworek s’accrochent jusqu’au bout.
Une situation grave… mais pas désespérée non plus
Et ce fut encore le cas, samedi, lors de la nouvelle courte défaite contre le Sparta. Avec pas moins de cinq matches qui se sont achevés avec cinq points d’écart ou moins, il n’aurait pas fallu grand-chose pour que le bilan soit différent.
La situation est sensiblement la même pour Gréngewald. Le dernier de la classe n’a à son actif que deux succès depuis le début de la saison, face à Etzella donc et plus récemment contre les Pikes, mais les joueurs désormais coachés par Ricky Easterling ont perdu également quatre matches par trois points ou moins. Là encore, vous inversez le résultat et le destin de l’équipe peut être complètement différent.
En revanche, samedi, la lanterne rouge n’a rien pu faire face à un T71 sûr de sa force, qui n’a fait qu’une bouchée de Patrick Arbaut et ses coéquipiers.
Et si on a à chaque fois eu droit à une surprise, cette fois, la surprise, c’est qu’il n’y en a pas eu. Et les cinq plus mal classés ont tous été battus par des équipes hiérarchiquement supérieures.
Mamer, qui a réussi une phase aller assez inattendue, est toujours mathématiquement en play-offs après la 13e journée, mais les joueurs de Mike Smith ont été pulvérisés par l’Arantia, l’équipe en forme du moment.
Contern, qui affiche le même bilan que Mamer avec un match en retard à jouer face à eux en janvier, a vu sa belle dynamique stoppée nette par des Ettelbruckois conduits par un Sticky Gutenkauf inarrêtable et qui pointent désormais juste derrière l’Amicale au classement, laquelle a disposé de la Résidence sur un missile longue distance de Jarvis Williams dans les dernières secondes du match.
Avec le même nombre de points (17), mais un match en plus que les deux précédents, on retrouve Kordall. Les Steelers vivent, comme on pouvait s’y attendre, une saison compliquée, mais ils ont tout de même déjà quatre succès à leur actif. Seulement samedi, sur le parquet du champion eschois, les joueurs de Tara Booker ont résisté un quart-temps avant de céder les armes à la main contre une formation lallangeoise qui finit l’année comme elle peut, sans Jordan Hicks ni Alex Rodenbourg notamment. Mais qui pointe malgré tout avec le deuxième meilleur bilan de la ligue (9-4).
Un point derrière Kordall, on a donc les Musel Pikes, lesquels devancent également d’un point la lanterne rouge Gréngewald.
Alors qu’il reste encore une journée à disputer demain, où les «petits» affronteront des gros, à l’exception de la rencontre au Am Sand entre Gréngewald et Mamer, les écarts ne sont certes pas définitifs. Mais ils se sont forcément un peu plus creusés. Il reste huit – voire neuf – journées pour rectifier le tir. C’est peu et beaucoup à la fois. On l’a vu, tout peut aller très vite dans un sens. Comme dans l’autre.