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[Basket] Plus serré que jamais


Malgré un très bon match, Yannick Verbeelen et le Sparta ont cédé sur le parquet du Deich de Fritz Gutenkauf.

Même s’il reste encore deux équipes invaincues, il est bien difficile d’établir une véritable hiérarchie.

Sur le papier, cette saison s’annonçait aussi passionnante qu’indécise. Même si l’Amicale partait avec une longueur d’avance – et encore, c’était avant le renfort de poids d’Alex Laurent, de retour samedi avec 15 pts, 9 rebonds et 6 passes dans la victoire à Contern –, les équipes étaient plusieurs à briguer les premiers rôles.

On n’a joué que trois des vingt-deux journées de saison régulière et on a déjà quelques indications. Notamment le fait que la lutte pour les premières places s’annonce âpre. Et que, selon le vieil adage, tout le monde peut battre tout le monde. On en a eu la démonstration ce week-end avec de nombreuses rencontres qui ont délivré leur verdict dans les toutes dernières secondes. Ça devient une habitude pour Dudelange, qui a gagné ou perdu ses trois matches à chaque fois par trois ou deux points. Samedi, devant les yeux d’un Joe Kalmes enfin disponible mais pas encore prêt à reprendre, les hommes d’Yves Defraigne ont renversé la vapeur face à de valeureux Musel Pikes qui avaient pris le meilleur départ (8-18).

Vous avez dit serré ? Le Basket Esch, champion en titre, a du retard à l’allumage. Deuxième match à la maison et deuxième défaite. Après s’être inclinés sur un incroyable buzzer beater à trois points de Bobby Melcher lors de la première journée, les joueurs de Franck Mériguet ont cette fois subi la loi de l’Arantia. Plombés par le non-match de Jordan Hicks (0 pt, 2 rebonds et 2 passes en 20’11 »), ils ont la plupart du temps couru après le score. Et malgré toute la volonté d’un Clancy Rugg (25 pts, 15 rebonds), le dernier mot est bien pour les troupes de l’Arantia, qui passent à deux victoires pour une défaite. Mais quand il n’y a que deux points d’écart, le diable est dans les détails. Et le score aurait tout aussi bien pu être inversé. Avec un meilleur pourcentage aux lancers par exemple (68 % pour Esch contre 76 % à Larochette).

Une hiérarchie clairement pas encore établie

Autre affiche de rêve du côté du Deich, où Etzella accueillait l’un des trois leaders invaincus avant cette troisième journée, le Sparta. Bertrange, qui s’est appuyé sur un superbe duo d’internationaux Max Logelin/Yannick Verbeelen (33 pts à eux deux), a cédé face à l’armada ettelbruckoise, qui ne perd plus depuis que Jimmie Taylor a rejoint ses rangs. Des Nordistes en effectif réduit (seulement 8 joueurs sur le banc), mais où pratiquement chacun a apporté sa patte. À l’image d’un autre international, Yann Wolff, monstrueux sous les panneaux (22 rebonds). Le tout avec un Sticky Gutenkauf en passe d’adresse (8 pts à 2/15) alors qu’en face, c’est Lavone Holland qui passe au travers (9 pts). Au final, une victoire des Ettelbruckois par le plus petit des écarts. Et là encore, un match qui aurait pu basculer dans un sens comme dans l’autre. En clair, ces trois rencontres auraient pu voir leur score inversé et la hiérarchie en aurait été bouleversée.

Une hiérarchie qui n’est clairement pas établie à l’heure actuelle. Même si on a le sentiment que Contern et Kordall sont un ton en dessous. Tout en haut du classement, on retrouve le surprenant promu Mamer, qui s’appuie sur un trio US pour malmener tous ses adversaires. Mais les hommes de Mike Smith n’ont pas encore rencontré de cadors du championnat. À la différence de l’autre leader invaincu. Après avoir dominé successivement Etzella puis l’Amicale, la Résidence, qui aligne désormais également un troisième non JICL en la personne de Christian Rodriguez (13 pts en sortie de banc samedi), s’est fait plaisir offensivement face à l’autre promu, Kordall. Des Steelers qui ont chèrement vendu leur peau et n’ont pas démérité, à l’image de leur recrue Steven Mersch (16 pts) ou encore de leur inoxydable capitaine Max Schmit (10 pts, 3 rebonds, 6 passes, 3 interceptions). Mais qui n’avaient tout simplement pas les armes pour résister à la furia walferdangeoise.

Après trois journées, il reste deux invaincus (Mamer et la Résidence) et trois formations qui n’ont toujours pas connu la victoire (Gréngewald, Contern, Kordall). Mais il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des avis définitifs sur les forces en présence. La seule chose que l’on peut dire, c’est que cette saison s’annonce effectivement aussi passionnante qu’indécise.

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