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[Basket] Mauvaise opération pour Esch


DJ Wilson et l'Arantia ont fait très mal au Basket Esch, vendredi soir. (photo : luis mangorrinha)

En s’inclinant à domicile face à l’Arantia, le Basket Esch a fait la mauvaise opération de cette 13e journée, où les quatre premiers du championnat se sont tous les quatre imposés.

Basket Esch – Arantia 76-78 (41-36)

L’Arantia prend sa revanche

Étrillée à la maison lors du match aller, l’Arantia avait bien l’intention de se rattraper à l’occasion de ses retrouvailles avec le Basket Esch, vendredi. Et à l’issue d’une rencontre extrêmement serrée, où l’avance de l’une ou l’autre équipe n’a jamais excédé les 7 unités, ce sont bien les hommes de Christophe Ney qui parviennent à faire tourner la rencontre en leur faveur dans la dernière minute. Alors qu’Esch venait de passer un 8-0 pour prendre 7 points d’avance à 1’24’’ de la fin du match, les Américains de Larochette ont pris leurs responsabilités. Deux lancers pour Duane Johnson avant un missile longue distance de son compatriote Turell Sturdivant, lequel allait profiter de l’aubaine d’une faute d’Alex Rodenbourg, qui venait de rater ses deux lancers, pour inscrire les trois lancers réparateurs avant d’en mettre un sur deux suite à une dernière faute. Pour l’Arantia, cette victoire, face au champion sortant, est très précieuse dans la course aux play-offs.

BASKET ESCH : 28 paniers dont 6  à trois points, 14 lancers sur 19, 17 fautes dont 1 antisportive : J. Biever (27e), 1 éliminé : Rugg (39e).

J. BIEVER 15, JACKSON-CARTWRIGHT 15, P. BIEVER 15, RUGG 18, MONTEIRO NEVES 4 puis De Brito Martins, Kesseler, Ramos Fonseca 7, Rodenbourg 2.

ARANTIA : 28 paniers dont 10 à trois points, 12 lancers sur 19, 18 fautes.

ROCHA PIRES 7, DJ WILSON 13, M. WILSON 3, JOHNSON 24, STURDIVANT 15 puis Ferreira 5, Freimann 9, Elcheroth 2.

Arbitrage de MM. Mouton, Malane et Lampe.

Évolution du score : 5e 10-9n, 10e 17-16, 15e 28-29, 25e 52-46, 30e 59-56, 35e 65-69.

 

Racing – Résidence 60-83 (36-47)

La Résidence enchaîne

Seule formation à ne toujours pas avoir connu la défaite depuis la reprise du championnat il y a un peu plus d’un mois, la Résidence partait largement avec les faveurs du pronostic à l’occasion de son déplacement, samedi, sur le parquet du Racing. Et après une entame un peu compliquée (22-17), les hommes d’Alex Kreps ont rapidement pris leurs marques (14-30, 15-14, 9-22) pour aller tranquillement chercher une onzième victoire en treize rencontres cette saison. Comme à son habitude, Walferdange a pu s’appuyer sur son « six de base » avec encore une fois un bon apport venu du banc par le capitaine Tom Konen (10 pts, 4 rebonds, 1 passe, 2 contres) et au total pas moins de cinq joueurs à 10 points et plus. Côté Racing, outre les deux Américains, Steven Mersch est le seul à atteindre la barre des dix points alors que le capitaine Sam Ney, très en vue ces dernières semaines, n’a pas marqué cette fois. À noter encore une fois la terrible stat à longue distance du Racing, (3/27 soit 11%), un de ses plus gros problèmes à résoudre cette saison.

RACING : 24 paniers dont 3 à trois points, 9 lancers sur 11, 16 fautes dont 1 technique : coach (27e).

BERNIMONT 6, SORAGNA 4, MERSCH 11, RUTHERFORD 17, GILES 18 puis Azemi, Engel 2, Gillardin 2, Ney.

RÉSIDENCE : 32 paniers dont 9 à trois points, 10 lancers sur 16, 10 fautes.

GINDT 11, KREPS 13, RIDEAU 22, EBERHARD 18, FRANÇOIS 6 puis Gallone, Jeanpierre, Konen 10, Hoek 3, Cames, David Rocha.

Arbitrage de MM. Mouton, Malane et Lampe.

Évolution du score : 5e 12-10, 10e 22-17, 15e 30-33, 25e 42-52, 30e 51-61, 35e 55-76

 

Sparta – T71 78-94 (34-43)

Dudelange à sa main

Sur le papier, le match entre le Sparta et le T71 était plutôt déséquilibré. Et face aux vieux briscards dudelangeois, les jeunes pousses bertrangeoises ont logiquement souffert. Il est toutefois à noter que Ken Diederich a laissé 4 de ses cinq joueurs majeurs plus de 36 minutes sur le parquet, ce qui démontre le respect et la méfiance du technicien du T71 à l’égard de son adversaire. Pour avoir la moindre chance, il aurait fallu que les hommes de Pascal Meurs soient tous sur la même page. Seulement avec uniquement trois joueurs au-delà des 10 points (Koster 15, Wolff 16 et Feipel 20), c’était bien trop peu face à une armada dudelangeoise où Moura, Muller, Ivey et Harris ont tous atteint ou dépassé les 15 pts. Le Sparta pourra se consoler en ayant remporté la bataille du rebond (38 contre 34) grâce, notamment aux 12 prises de Mike Feipel.

SPARTA : 33 paniers dont 6 à trois points, 6 lancers sur 10, 23 fautes dont 1 technique : coach (29e).

KOSTER 15, WOLFF 16, STEIN 2, FEIPEL 20, VERBEELEN 3 puis Arendt, Schwartz, Schomer 6, Linder, Logelin 6, Reisdorffer 4, Toussaint 6.

T71 : 34 paniers dont 8 à trois points, 18 lancers sur 25, 12 fautes.

SCHUMACHER 4, MOURA 15, IVEY 21, MULLER 17, HARRIS 23 puis Lanners 6, Mendes, Hoeser 8, Keller.

Arbitrage de Mme Nuszkowski et MM. Richartz et Stasiuk.

Évolution du score : 5e 6-10, 10e 16-25, 15e 24-33, 25e 48-54, 30e 58-65, 35e 66-75.

 

Contern – Etzella 77-88 (42-45)

Etzella assure l’essentiel

Un déplacement au Um Ewent n’est jamais une partie de plaisir. Les Ettelbruckois en étaient conscients et il leur a fallu un bon quart pour véritablement prendre leurs marques face à des Conternois privés, au minimum jusqu’à la fin de saison, de leur emblématique capitaine Raul Birenbaum, très gravement touché au tendon d’Achille. Si les joueurs de Gavin Love sont les premiers à entrer en action (26-16), ils se font rapidement dépasser par l’armada nordiste qui remporte les trois derniers quarts (16-29, 22-29, 13-14). Côté Etzella, les huit entrants ont inscrit au moins trois points et ils sont 4 à scorer en double chiffres et 3 à signer un double double, à savoir Yann Wolff (11 pts, 11 rebonds), Henry Pwono 16 pts, 13 rebonds) et Austin Burgett (17 pts, 11 rebonds). Les visiteurs ont été maîtres sous les panneaux en remportant largement la toujours capitale bataille du rebond (50 contre 37). À Contern, outre les deux Américains, René Wolzfeld (10 pts) et Nicolas Hittelet sorti du banc (15 pts) sont les seuls à atteindre la barre des dix unités. En revanche, Mihailo Andjelkovic (7 pts à 2/10) manque encore clairement de repères.

CONTERN : 25 paniers dont 12 à trois points, 15 lancers sur 20, 14 fautes dont 1 technique : Shahid (31e).

WOLZFELD 10, ANDJELKOVIC 7, SHAHID 17, FRINK 21, EICKE 5 puis Besch 2, Mantz, Mertzig, Hittelet 15.

ETZELLA : 32 paniers dont 12 à trois points, 12 lancers sur 14, 17 fautes.

P. GUTENKAUF 21, I. DELGADO 5, WOLFF 11, PWONO 16, BURGETT 17 puis F. Gutenkauf 9, Benseghir 3, J. Delgado 6.

Arbitrage de Mme Donckel et MM. Melchior et Kerschen.

Évolution du score : 5e 8-9, 10e 26-16, 15e 33-29, 25e 53-59, 30e 64-74, 35e 71-82.

 

Amicale – Heffingen 83-86 (43-43)

Heffingen se fait très peur

Engagé dans la lutte pour la sixième place, Heffingen se devait de l’emporter face à l’Amicale, vendredi soir. Et même si c’est bien la victoire qui est au bout du match, les hommes de Daniel Brandao n’ont pas rigolé pour prendre le meilleur sur des Fraisiers qui ont chèrement vendu leur peau, à l’image des 12 pts de leur capitaine, le jeune Noah Medeot ou de la présence, pour la deuxième fois consécutive, de Jonas Theisen, blessé de longue date et dont la contribution reste encore modeste. Au final, Heffingen s’en sort avec son trio de feu Jones (16 pts, 9 rebonds, 3 passes, 2 contres), Stephens (24 pts, 7 rebonds, 6 passes) et Vinson (30 pts, 8 rebonds, 2 passes).

AMICALE : 34 paniers dont 10 à trois points, 5 lancers sur 9, 18 fautes.

N. MEDEOT 12, KURESEVIC, THEISEN 4, MVOUIKA 29, TUNSTALL  18 puis A. Medeot 9, Breuskin, El Amrani 8, Thorsteinsson 3.

HEFFINGEN : 31 paniers dont 9 à trois points, 15 lancers sur 18, 16 fautes dont 1 antisportive : Vinson (40e).

BARZACCA, JONES 16, SCHOMER 7, STEPHENS 24, VINSON 30 puis Oly, Thesen 2, Di Giambattista, Schmit 7.

Arbitrage de MM. Glod, Hansen et Weyrich.

Évolution du score : 5e 14-8, 10e 22-20, 15e 34-33, 25e 50-56, 30e 62-69, 35e 71-75.

 

Musel Pikes – Telstar 80-65 (48-26)

Les Pikes font le boulot

Les Musel Pikes ont bien l’intention de jouer crânement leur chance jusqu’au bout. Et de se battre » pour une des six places en play-offs. À ce titre, avant d’affronter quatre formations qui devraient jouer les premiers rôles, les hommes de John Dieckelman se devaient de l’emporter face au Telstar. Sans briller de mille feux, les Mosellans font le nécessaire pour s’imposer sans toutefois écraser un adversaire limité à huit éléments dont trois ont dépassé la barre des dix unités et deux sont sortis pour cinq fautes. Il faut dire que si le Telstar jouait sans Américain, les Pikes n’en avaient qu’un seul à disposition puisque Keith Stone manquait à l’appel. Pour une fois starter, Joe Kalmes sort un énorme double double avec 18 pts et 17 rebonds, le tout assorti de 4 passes et 2 interceptions qui ont fait beaucoup de bien à son équipe, qui s’est montrée particulièrement maladroite à trois points (4/28 soit 14%).

MUSEL PIKES : 29 paniers dont 4 à trois points, 18 lancers sur 28, 27 fautes.

WELTER 12, BOUTTET 5, OTTEY 15, KALMES 18, BUNTIC 16 puis Martin 3, Steffen 6, Mathis, Dentzer 2, Streff 3, Konsbruck, Larusso.

TELSTAR : 20 paniers dont 5 à trois points, 20 lancers sur 31, 24 fautes dont 1 antisportive : Wagner (40e) et 1 technique : Traer (14e), 2 éliminés : Traer (35e) et Wagner (40e)

GOEBEL 7, SCHNEIDER 13, TRAER 3, WAGNER 13, KERSCHEN 18 puis Pleimling 8, Lessure, Steinmetz 3.

Arbitrage de MM. Wolzfeld, Vanglovskij et Dragusic.

Évolution du score : 5e 12-5, 10e 18-14, 15e 39-16, 25e 56-40, 30e 65-48, 35e 73-57

R. H.

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