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[Basket] Le Sparta n’a pas le choix


Seth Le Day, ici au dunk, est l’un des trois pros d’un Sparta qui dispose désormais d’armes supplémentaires pour aller chercher une place en play-offs. (Photo : luis mangorrinha)

16e JOURNÉE EN LBBL S’il veut se qualifier pour les play-offs, le Sparta va devoir multiplier les succès. Contre ses rivaux directs. Mais pas seulement.

L’air de rien, on a attaqué le dernier tiers de la saison régulière. Et pour certains clubs plus que pour d’autres, la situation est un peu tendue. C’est notamment le cas du Sparta. La meilleure équipe de la dernière saison régulière n’est, à l’heure actuelle, pas qualifiée pour les play-offs. Et rien ne dit que les coéquipiers de Max Logelin décrocheront une place pour le top 8.

Pour y croire, les Bertrangeois vont devoir multiplier les succès. À commencer par les rivaux directs (Contern, Musel Pikes et Gréngewald) contre qui le Sparta a soit largement gagné à l’aller (Pikes), soit perdu de peu (1 pt contre Gréngewald, 6 contre Contern). Mais ça risque de ne pas suffire, comme le confirme Christophe Flammang, le coach : «Il faudra certainement des exploits contre les cinq premiers. Tous nos concurrents directs l’ont déjà fait. On ne peut pas vraiment se projeter très loin. Il reste sept matches et on va essayer d’en gagner le maximum possible. On ne sait pas s’il faudra 7, 8 ou 9 victoires pour se qualifier pour les play-offs.»

« C’était un match très difficile »

Pour le Sparta, l’année a mieux démarré que la précédente ne s’était achevée. Par une victoire face à la lanterne rouge Heffingen. Un large succès (102-85) pourtant pas si évident que cela, comme l’explique le capitaine Victor Stein : «Heffingen n’est pas à sa place. On est persuadés qu’ils vont largement progresser dans cette dernière partie de saison.»

Même son de cloche pour le technicien bertrangeois : «On affrontait une équipe avec un nouveau coach, qu’on ne connaît absolument pas (NDLR : Juan Nardini), un nouvel Américain (NDLR : Cory Johnson) qui a déjà montré sa valeur au Luxembourg, Max Schmit de retour, tout comme Lou Demuth… C’était un match très difficile qui a été long à se dessiner. C’est bien d’avoir mis Heffingen à quatre points. Maintenant, on peut se concentrer sur les prochains matches.»

Et ça commence par un énorme défi avec la réception d’Etzella. Qui reste sur deux défaites de suite. Pas forcément une bonne nouvelle : «Non, ce n’est pas le bon moment pour les prendre. Ils sont très expérimentés, ont besoin de gagner et ne vont pas nous sous-estimer. Ils ont deux des trois meilleurs scoreurs du pays et le meilleur Luxembourgeois. Lors du match aller, ils avaient marqué 80 pts à eux trois. Dans ces conditions, tu ne peux pas gagner.» Mais pas question de se présenter en victime expiatoire : «On va jouer ce match pour le gagner. Pour avoir une chance, il faudra être prêt en défense, à la fois physiquement et mentalement, et limiter l’impact des trois.»

Trois pros, un vrai luxe

Bien défendre. Ce que le Sparta avait fait face au maître en la matière lors de la surprenante victoire contre le Basket Esch (69-64), il y a un mois. Un succès coincé entre deux défaites qui ont fait mal, face à Soleuvre puis l’Arantia, avant les vacances. Malgré tout, le club occupe certes la dixième place du classement, mais avec un point de retard sur le huitième, synonyme de qualification pour les play-offs.

Pour l’heure, on ne se projette pas aussi loin : «À chaque jour suffit sa peine. Tout le monde veut se qualifier pour les play-offs, c’est également notre cas. Surtout que si on se retrouve en play-downs, tout peut aller très vite dans le mauvais sens.» Et pour s’en sortir, le Sparta peut compter sur trois pros. Une nouvelle donne vécue par l’entraîneur comme «un luxe supplémentaire.» Et d’expliciter : «En cas de souci, vous avez la possibilité de faire entrer quelqu’un de stable. Bien sûr, il faut expliquer la situation au joueur, qui est habitué à jouer beaucoup et, forcément, en jouant moins, ses stats vont mathématiquement baisser. Mais en tant que coach, je ne vois que des avantages à cette situation. D’autant plus que nous avons trois joueurs qui évoluent à des positions différentes, cela donne différentes options suivant l’adversaire.» Mais, bien sûr, hors de question de mettre les trois en même temps sur le parquet : «On espère bien que personne ne le fera.»

« Tout le monde est sur le pont »

Si certaines formations éprouvent parfois des difficultés à avoir suffisamment de monde à l’entraînement, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas du tout le cas du Sparta : «Tout le monde est sur le pont. Colin Braun est également de retour, si bien qu’on va pouvoir s’entraîner à 17-18 joueurs. Même quand on avait des blessés, on a toujours pu être une douzaine à l’entraînement. C’est très bien. Ça nous a permis de faire des cinq contre cinq.»

Une victoire déjà en poche, sept matches à jouer et une équipe au grand complet! Le Sparta a toutes les cartes en main pour aller chercher une qualification pour les play-offs. Un succès face à Etzella serait un excellent moyen de s’en rapprocher encore un peu plus.

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