Même si elle semble bien partie pour être dans le top 6, l’Arantia aborde trois matches contre des ténors. Et ça débute avec la Résidence… et une revanche à prendre.
Depuis le début de la saison, l’Arantia réalise globalement de belles prestations. Avec un bilan de 11 victoires pour 5 défaites, DJ Wilson et ses coéquipiers sont totalement en course pour jouer les play-offs. À six journées de la fin, avec virtuellement trois points d’avance sur le septième, ça semble en effet bien parti.
Mais ce n’est pas encore totalement dans la poche, comme l’explique Christophe Ney, l’entraîneur de Larochette : «Il nous manque encore une ou deux victoires pour être complètement sûrs.» Ces derniers temps, l’Arantia alterne le bon et le moins bon. Ainsi, après être allés s’imposer sur le parquet du Basket Esch, ils se ainsi sont inclinés deux jours plus tard à domicile à la dernière seconde face à Heffingen : «Esch, c’était un gros bonus, qu’on a perdu contre Heffingen», résume le technicien.
Et pour cette dernière ligne droite de la saison régulière, les Nordistes, qui vont se passer de Malik Wilson (fracture de fatigue) pour une durée indéterminée et qui doivent également composer depuis plusieurs matches sans l’autre meneur, Gilles Poos (études), vont passer trois gros tests. Ils vont en effet enchaîner la réception de la Résidence, un déplacement au Deich puis un autre match à la maison contre le T71 : «Trois bons matches pour voir où on en est», indique DJ Wilson. Mais pas un tournant de la saison pour autant, aux dires de Christophe Ney : «Ça peut le devenir si on joue bien. À l’aller, on avait battu Etzella, on avait perdu en double prolongations contre le T71. Et on avait très mal joué contre la Résidence.» Cela tombe bien, samedi, place aux retrouvailles avec la surprise de cette saison : la Résidence, qui n’a chuté qu’une seule fois depuis la reprise.
Notre pire match de la saison
Ce match aller reste clairement en travers de la gorge du coach : «C’était notre pire match de la saison. Le premier après la reprise. On n’avait pas pu faire de match de préparation, on s’était basés sur ce que la Résidence avait démontré avant la pause. Et notamment un très mauvais taux de réussite dans les tirs. On était peut-être un peu trop confiants sur nos chances. Dès le début, on n’est pas entrés dans le rythme. On n’était pas agressifs et eux ont mis quinze tirs à trois points. Cette fois, on va aborder la rencontre différemment. On verra samedi si c’était de la bonne manière.»
Quel que soit le résultat, l’Arantia devrait logiquement s’inviter au bal des play-offs. Et, en soit, c’est déjà une réussite : «Quand j’ai signé, c’était avec l’ambition de faire mieux que l’année dernière. Larochette s’était classé huitième sur dix. Maintenant, l’appétit vient en mangeant, si les victoires viennent, on les prend. Et même si on se dit que si on est en play-offs, la saison sera réussie, désormais on veut tout faire pour jouer les places 3 et 4 et avoir l’avantage du parquet. Mais d’abord, bien sûr, il faut assurer sa place dans le top 6.» Évidemment, une victoire contre la Résidence, samedi, permettrait à l’Arantia de valider pratiquement définitivement son billet pour la suite de la compétition.
Romain Haas