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[Basket] Kerschen, ravi de son choix


Gilles Kerschen doit souvent ferrailler dans la raquette. Mais ça ne gêne pas l’ailier fort, très content d’avoir rejoint les Pikes.

10e JOURNÉE DE LBBL Désormais joueur des Musel Pikes, Gilles Kerschen ne regrette rien. Malgré une saison compliquée jusque-là. Et avant un match crucial contre Heffingen.

Pendant trois saisons, il a fait partie de la belle aventure du Telstar. Mais à l’issue du dernier exercice et de la relégation actée de l’équipe hesperangeoise, Gilles Kerschen est parti. Une décision claire depuis longtemps : «En fait, on savait que presque toute l’équipe allait arrêter. Dès le début de la saison, c’était déjà annoncé. Je n’ai aucun problème avec le club, avec l’entraîneur ou les joueurs. Mais c’était la fin d’une époque. J’ai 28 ans, je suis dans mon prime et je veux avoir encore l’opportunité de jouer au plus haut niveau», indique l’ailier.

Une fois sa décision prise, il lui fallait donc trouver un nouveau point de chute. Et visiblement, les offres n’ont pas manqué : «J’ai reçu des propositions de nombreux clubs de N1 et de N2. Ça m’a conforté dans le fait que je pouvais rendre des services.» Et ce sont les Musel Pikes qui vont remporter la mise : «J’ai eu des réunions avec plusieurs clubs, mais celle avec les Pikes m’a particulièrement plu. J’attache beaucoup d’attention à l’aspect humain. Et, d’emblée, le courant est bien passé. Que ce soit avec les joueurs ou l’entraîneur. Tous m’ont fait une très bonne impression. Et après quelques mois, cette impression est restée la même.»

Du côté de Stadtbredimus, où il a évolué alors qu’il était espoir, Gilles Kerschen a retrouvé un autre ex du Telstar, à savoir Pol Goebel : «C’est le hasard. Chacun a discuté de son côté avec les Pikes et finalement, on est à nouveau dans la même équipe. C’est cool. Je le connais depuis longtemps. Malheureusement, il est blessé au genou.»

La blessure, l’un des nombreux maux des Mosellans qui végètent dans le bas du classement avec seulement deux victoires en neuf matches. De mauvais résultats qui s’expliquent, en partie, par un sort qui n’a pas franchement été favorable à Jean Kox et ses coéquipiers : «En fait, chaque week-end, il y a quelque chose qui se passe. Jean a eu le covid. Un de nos Américains (NDLR : Andre Turner) est parti au bout de quatre matches et on a joué plusieurs rencontres avec un seul. Pol s’est blessé au genou. On a également Johann Bouttet, certainement notre meilleur tireur à trois points, qui s’est fait mal. Jeff (Mathis), un jeune, qui s’est fait une entorse, ou encore Tom (Welter) qui était malade et n’a pas joué contre Etzella.» On peut donc parler de circonstances atténuantes pour expliquer le bilan comptable : «Au complet, je pense qu’on aurait pu remporter deux ou trois matches de plus.»

À un point des play-offs

Et finalement, alors qu’on approche de la mi-saison régulière, les Pikes ne sont qu’à un petit point de la huitième place, synonyme de play-offs. Du coup, la réception, samedi, de Heffingen, autre mal classé, est carrément un must win : «C’est un match qui va nous montrer la direction vers laquelle on va se diriger. On sait qu’il reste encore douze matches à jouer, mais une victoire contre Heffingen nous permettrait de ne pas nous faire décrocher du groupe qui lutte pour une place en play-offs.» 

Pour battre les joueurs de Predrag Lukic, les Pikes pourront compter sur le nouveau venu Antonio Bivins, qui a débuté sous ses nouvelles couleurs la semaine dernière face à l’Amicale:  «Il connaît le championnat et le pays. Pour s’acclimater, c’est plus facile. Ce n’est pas évident, car il a une lourde responsabilité mais il va nous aider à progresser. Il apporte beaucoup d’énergie à l’entraînement, il motive les jeunes, les vieux. Sur le plan humain, il est top!»

Quant à Gilles Kerschen, il va apporter ce qu’il peut : «Hormis un Américain, c’est moi le plus grand de l’équipe. Mon rôle est principalement de défendre, car je peux le faire sur pratiquement n’importe quelle position. Et puis prendre des rebonds. C’est vrai que la taille nous manque. C’est un effort collectif qu’il faut faire pour pouvoir rivaliser. Justement, c’est notre force. On n’a pas de joueur qui mette trente points, mais plusieurs qui peuvent mettre dix points ou plus à chaque match.»

S’il regarde, bien sûr, du côté de ce match contre Heffingen, «un match très important», l’ancien joueur du Telstar a déjà les yeux rivés sur la suite : «La semaine prochaine, on joue en Coupe à Gréngewald. Pour nous, c’est un match contre une équipe qui n’est pas hors de notre portée. Et si on gagne, on se qualifie pour les demi-finales à la Coque.»

Il s’agirait de la seconde année consécutive où il évoluerait à ce niveau après le Telstar, qui avait été seulement battu de justesse par Esch en demi-finale la saison dernière, après avoir sorti le Racing, Dudelange et le Sparta, rien que ça.

Et il connaît par cœur la suite du calendrier : «On joue la Résidence et Dudelange. Et après, avant la trêve, on rencontre Gréngewald et Contern, puis juste au retour Soleuvre. Ces trois matches, il faut les gagner.»

Mais avant, il y a cette rencontre face à Heffingen : «C’est important d’être à la lutte dans la bataille du rebond. On connaît leurs points forts. Il ne faut pas leur laisser de seconde chance. Le but, c’est de les maintenir entre 70 et 75 points. Si on en prend 90, ce sera très compliqué.»

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