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[Basket] Gindt, 287 jours plus tard


Dean Gindt a effectué son retour sur les parquets après des mois et des mois d'indisponibilité. (Photo : luis mangorrinha)

La rencontre entre le Sparta et le T71 a marqué le retour sur le parquet de Dean Gindt. Absent depuis une éternité.

Cela faisait des lustres qu’on ne l’avait pas vu. Et pour cause! C’est au vendredi 15 février que remontait la dernière apparition de Dean Gindt sur un parquet de basket. À la lutte avec Clancy Rugg, il retombe de tout son poids sur son genou. Le verdict est terrible : rupture des ligaments croisés. Il est opéré un mois plus tard des ligaments et du ménisque et commence alors une longue période de rééducation : «Le soir de l’opération, on a commencé à travailler avec le kiné. Il est venu trois fois par semaine. De mon côté, j’ai également effectué des exercices par moi-même», commente l’ailier.

Chute avec les béquilles et main cassée

La rééducation se passe normalement… ou presque : «J’avais les béquilles depuis une semaine, je tombe et je me casse la main», sourit-il avec le recul. Hormis cette péripétie, qui l’a vu porter «une attelle à la main et une au genou pendant quatre semaines», tout s’est bien passé. À tel point qu’alors qu’un retour était initialement prévu pour le mois de janvier, l’ailier du Sparta était de retour… dès vendredi, face au T71. «J’ai repris il y a quatre semaines, sans contact, bien sûr. Et lundi, j’ai reçu le feu vert du médecin pour reprendre l’entraîneC ment avec contact. C’était à moi de voir si je pouvais ou non jouer le vendredi. C’est moi qui ai pris la décision le jeudi. Avec des restrictions au niveau du nombre de minutes afin que je ne fatigue pas trop mon genou.».

Reprise forte en émotions

Une reprise forcément forte en émotions : «C’était bizarre d’être de retour sur le parquet neuf mois après. Lors de ma première entrée, c’était un peu compliqué. Au premier lancer franc, je fais attention à mon genou, j’imagine des choses. À ma deuxième rentrée, je mets quelques tirs, comme avant, en fait.» Chasser le naturel, Dean Gindt revient au galop. Particulièrement au troisième quart : «On est menés de 8 points. Je dis qu’il faut se battre. Que même si je ne peux pas vraiment aider en attaque et que je dois éviter de prendre de trop gros contacts, je peux faire quelque chose en défense. Je prends une faute offensive sur Muller, je mets un trois points, je prends un rebond… mais ensuite le coach m’a sorti et quand je suis revenu c’était trop tard. Le T71 était trop loin.»

Objectif : Être à 100% pour le 5 janvier face aux Pikes

En manque de rythme, le Bertrangeois est également en manque de repères sur le plan tactique : «Avec seulement trois entraînements dans les jambes, il y a des systèmes qui ne sont pas encore des automatismes», remarque-t-il. Son retour s’effectue donc par une défaite. Mais le joueur de 28 ans se veut optimiste : «Il ne nous manque pas grand-chose pour être à quatre ou cinq victoires. On veut tout faire pour atteindre les play-offs. Si on bat Contern et Larochette lors de nos deux prochains matches, on est bien.» Dean Gindt sait qu’il n’est pas encore à 100 %. Mais l’objectif est de tendre vers cet objectif : «Déjà je suis de retour. Quand j’ai eu le feu vert du médecin, c’était un vrai soulagement. Maintenant, le but c’est d’être à 100 % pour le match des Pikes le 5 janvier.» L’ailier du Sparta garde également un œil sur l’équipe nationale : «L’entraîneur national m’a dit qu’on allait parler pour février prochain.

Romain Haas