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Billets City Bus : «Si besoin, on en fera réimprimer !»


Le billet journalier est valable le jour de son oblitération jusqu'à 8h le lendemain sur tout le territoire de la commune d'Esch-sur-Alzette. (photo Fabienne Armborst)

Jusqu’à la gratuité des transports, les Eschois devraient continuer à profiter des tarifs City Bus. Même si les derniers stocks de billets ont été entamés…

Le ticket cartonné coûte 50 centimes la journée. Il est aussi vendu par carnet de dix au prix de 4 euros ou en abonnement mensuel au prix de 8 euros. Les billets City Bus permettent de prendre toutes les lignes City-Bus, TICE et RGTR sur l’ensemble du territoire de la ville d’Esch-sur-Alzette à prix avantageux. À titre de comparaison, un simple billet de 2 heures sur tout le réseau luxembourgeois coûte 2 euros (ou 1,60 euro en carnet).

À trois mois de l’arrivée de la gratuité des transports publics, certains Eschois commençaient sérieusement à se demander s’ils pourraient continuer à profiter de ces tarifs pour se déplacer dans la Métropole du fer. «Je vous vends les deux derniers carnets que j’ai en stock», nous avait glissé un agent au guichet de la gare CFL d’Esch fin octobre. Et d’ajouter : «Il faudra désormais se rendre à la caisse de l’hôtel de ville, qui en a encore en stock. Mais pas sûr qu’ils tiennent jusqu’au 1er mars…»

Une information qu’on nous confirmait, lundi matin, lorsque nous y passions. Un écriteau indiquant même que l’abonnement mensuel n’était plus disponible… Mais en même temps, on nous faisait savoir qu’on pouvait encore en trouver à la BIL, rue de l’Alzette !

Contactée par nos soins, la commune d’Esch a fait savoir que l’information qui circulait n’était pas correcte. Visiblement les CFL disposeraient encore d’un très grand nombre de billets. «Pourquoi il n’y en a plus à la gare d’Esch, c’est une bonne question», nous indiquait l’échevin Pim Knaff (DP). La commune compte aussi vite récupérer les stocks disponibles à la BIL afin de les vendre.

Au cas où tous ces stocks existants ne suffiraient pas, l’échevin se veut d’ores et déjà rassurant : «Alors on en fera réimprimer !» Jusqu’à la gratuité des transports, les Eschois devraient donc continuer à profiter des tarifs City Bus.

Fabienne Armborst

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