Etzella a chuté face à la Résidence. Mais pour Fritz Gutenkauf, le capitaine, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Vous étiez invaincus et là vous perdez deux fois en trois matches, comment l’expliquez-vous?
Fritz Gutenkauf : En ce moment, on n’arrive pas à faire ce qu’on veut. On éprouve des difficultés pour jouer notre jeu et appliquer les consignes du coach. C’était déjà le cas la semaine dernière face à l’Arantia.
Depuis la reprise, vous êtes privés de trois joueurs, ceci explique-t-il aussi cela?
L’absence des trois joueurs (NDLR : Gilles Polfer, Yann Wolff et Ivan Delgado) n’est en tout cas pas une excuse. Mais c’est vrai qu’on ne peut pas tourner comme d’habitude et que quand trois joueurs manquent, ça complique la donne. Avec Yann, on a un grand sous le panier, c’est également en fonction de lui qu’on a choisi les Américains, s’il n’est pas là, on a un problème. On a un très bon cadre avec neuf joueurs qui savent jouer. Quand il en manque trois, on n’est plus qu’à six ou sept. Mais on espère récupérer rapidement Yann peut-être dès cette semaine.
On a pu constater ces problèmes avec un banc qui n’a pas du tout marqué. C’est quelque chose de très rare chez vous.
Oui mais ça s’explique. D’habitude, Dominique (Benseghir), Gilles et moi sortons du banc et on peut chacun marquer. Là, il y avait seulement Dominique qui était habitué à jouer. Les autres sont des jeunes. Très talentueux, ils font un super boulot mais ils ont une vingtaine d’années (NDLR : Sam Wolter et Eric Zenners). La situation n’est pas facile pour eux non plus.
Même sans les trois absents, on peut battre tout le monde
Avec ces absences, vous devez jouer beaucoup, à l’image d’un Jairo Delgado qui a disputé tout le match. L’enchaînement des rencontres est-il un problème?
Non. Nous sommes bien préparés, le coach sait faire en sorte qu’on soit en forme et même si on a beaucoup de minutes dans les jambes, ça n’a pas fait de différence, samedi. Maintenant, c’est vrai que c’est plus facile si on a les trois, ça permet de faire tourner. Concernant Jairo, c’est une immense chance de pouvoir profiter de son expérience. Il dispute sa dernière saison et il est totalement concentré sur ce qu’il a à faire.
Vous étiez le principal favori. Le fait d’avoir été battu deux fois change-t-il la donne?
Pour le moment, on n’arrive pas à jouer comme on sait le faire. Par phases, on retrouve notre jeu mais ce n’est pas encore constant. Même sans les trois joueurs, on sait qu’on peut battre tout le monde. Maintenant, si on récupère un ou deux joueurs prochainement, je suis sûr qu’on sera en demi-finale. Et à partir de là, on pourra voir ce qui se passe.
Pensez-vous que la Résidence puisse atteindre le top 6?
Les play-offs, pour elle, c’est sûr à mon avis. Maintenant, il ne faut pas oublier que même si on est en mars, on n’est qu’au début! C’est encore super long et ce n’est pas maintenant qu’il faut être à son top. Il reste encore énormément de matches à jouer et je pense qu’on y verra plus clair vers le milieu du deuxième tour.
Entretien avec Romain Haas