Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Etienne Louvrier se garde bien de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Le coach de l’Amicale se méfie énormément du Basket Esch avant l’ouverture de la finale de la LBBL ce samedi.
Contrairement à l’année dernière, peut-on dire que, cette fois, votre place en finale est logique?
Etienne Louvrier : Oui. On a quand même fait la course en tête durant tout le championnat et on a terminé à la première place de la saison régulière, donc oui, c’est logique.
Cela veut-il dire que vous êtes automatiquement les favoris de cette finale?
Pas du tout. J’ai toujours dit que pour moi, Esch était certainement la meilleure équipe du championnat. Ça ne veut bien sûr pas dire qu’on n’a aucune chance. Mais je ne pense pas que nous soyons les favoris.
En quoi Esch vous semble-t-il supérieur?
Clancy Rugg! Même malade, il arrive à passer 35 pts et à faire une énorme défense contre Dudelange. C’est le meilleur joueur du championnat depuis des années. Ensuite, c’est une équipe avec des joueurs qui sont ensemble depuis de longues années. Et l’addition de Thomas Grün cette saison les a encore fait monter d’un cran sur le plan défensif. Ils sont nettement plus forts que l’année dernière. C’est une équipe qui a beaucoup de qualité collective des deux côtés du terrain.
Un entraînement ne vaut jamais un match
Vous avez gagné vos deux premiers tours en deux manches sèches, à la différence d’Esch. Vaut-il mieux avoir plus de repos ou plus de rythme?
On aura la réponse samedi après le premier match. Je pense qu’ils ont un léger avantage sur ce match n° 1 car ils sont dans un rythme bien plus élevé que le nôtre. Ils ont eu des séries plus compliquées. Battre Dudelange sur le parquet du T71 est quelque chose de remarquable. De notre côté, cela fait une semaine qu’on n’a pas joué. Alors certes, on est bien reposés. Mais un entraînement ne vaut jamais un match. Maintenant, depuis le début des play-offs, on a adapté les entraînements. Ils sont moins longs, mais beaucoup plus intenses.
Vous allez jouer sans Bobby Melcher. Êtes-vous satisfait de la manière dont l’équipe a géré cette absence?
Oui. Je suis très content de la relève prise poste pour poste par Noah Medeot et par Tom Konen et Scott Morton dans d’autres aspects du jeu. Après, bien sûr, son leadership notamment va nous manquer. Mais sur le plan purement basket, on a trouvé des solutions.
