Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Opposés aux modestes Sangliers wiltzois, les Eschois ont fait le nécessaire pour se rendre le match facile et s’offrir un billet pour la Coque.
La dernière marche avant la Coque et les demi-finales, entre une équipe qui vise les play-offs de la Total Ligue, et une autre invaincue en Nationale 3.
Wiltz a déjà battu trois équipes en Coupe et a donc gagné le droit d’affronter le Basket Esch qui, après un long trajet pour venir dans le nord du pays, n’a par contre pas perdu le Nord.
Car seulement cinq minutes après le coup de sifflet initial de la rencontre, les joueurs de Franck Meriguet ont déjà fait la moitié de leur retard, puisque les Sangliers démarraient avec 20 points d’avance. Esch privé de son joueur star Latinovic, a des difficultés sur la ligne de lancers et si le score après le premier quart est toujours en faveur des Wiltzois c’est aussi à cause de ça. Et à la détermination locale de ne rien lâcher, malgré le monde de différences qui existe entre les acteurs sur le parquet.
Avantage de taille
Mais comme prévu, les Eschois, avec leur avantage physique énorme, vont faire la différence. Les Svitek, Rodenbourg sans oublier le grand frère Latinovic, Marko font la loi dans la raquette. Les locaux, à la peine, sont obligés de s’en remettre à des tirs extérieurs, mais la réussite n’est pas au rendez-vous. Logiquement, à la quinzième minute, après deux lancers de Svitek puis une superbe passe de Horton, Esch prend les devants.
L’envie wiltzoise est présente, mais les Sangliers perdent trop de ballons, ratent trop de paniers et se font trop dominer sous les panneaux pour espérer quoi que ce soit.
Il y aura bien une réaction, signée Svabic, Civic et Njie Unger qui parviennent presque à revenir totalement à la hauteur des Eschois à la pause, finalement rejointe avec deux points d’avance pour les visiteurs grâce à un missile signé Donnersbach.
Au retour des vestiaires, les Sudistes, plus agressifs en défense, plus expérimentés, s’échappent au score sous l’impulsion des frères Biever et de Horton. La messe est dite. Wiltz s’est bien battu. Mais hier soir, la marche était tout simplement trop haute pour le leader invaincu de N3.
De notre correspondant Alexandre Adam
