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Super Ligue : un « cri d’alarme », défend le patron de la Juventus


Le Real, le Barça et la Juve, par la voix d'Agnelli) restent "déterminés" à obtenir une réforme. (photo AFP)

La Super Ligue, visant à créer une compétition privée réunissant la plupart des grands clubs, n’a « jamais été une tentative de coup d’État » mais « un cri d’alarme », a assuré vendredi le patron de la Juventus, Andrea Agnelli, l’un des derniers à porter le projet.

Ce projet concurrent de la Ligue des champions, présenté en avril par douze clubs anglais, espagnols et italiens et désormais défendu seulement par le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus, était « un cri de désespoir pour un système qui, consciemment ou inconsciemment, se dirige vers l’insolvabilité », a estimé le président bianconero lors d’une conférence de presse.

« Pendant des années, j’ai essayé de changer les compétitions européennes de l’intérieur, parce que les signes de crise étaient évidents avant même la pandémie de coronavirus », a ajouté Andrea Agnelli. Il était, jusqu’en avril, le président du syndicats des clubs et membre des instances décisionnelles de l’UEFA, avant de démissionner en lançant le projet de Super Ligue.

« Méthodes arrogantes » de l’UEFA

Alors que les trois derniers clubs rebelles encourent des sanctions de la part de l’instance dirigeante du football européen, Agnelli s’en est pris aux « paroles blessantes » et aux « méthodes arrogantes » de l’UEFA. « Ce n’est pas avec ce type de comportements que se réforme le football », a-t-il estimé, en rappelant que le Real, le Barça et la Juve restaient « déterminés » à obtenir une réforme.

Agnelli s’exprimait à Turin à l’occasion du départ du directeur sportif du club Fabio Paratici, après onze années marquées par neuf titres de champion d’Italie (2012 à 2020). L’occasion pour le président bianconero de saluer l’entraîneur Andrea Pirlo, évincé après seulement une saison sur le banc pour être remplacé par le revenant Massimiliano Allegri.

« J’ai souvent lu que cette saison était un échec. Mais si remporter deux trophées (Coupe et Supercoupe d’Italie) et se qualifier pour la Ligue des champions (4e de Serie A) est une année d’échec, disons qu’on ne souhaite pas se rater mais nous sommes disposés à le vivre une année de temps en temps… », a-t-il lancé, en rappelant les difficultés de cette saison en raison de la pandémie.

LQ/AFP

 

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