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Mannschaft : Löw n’est pas entêté, « il suit ses intuitions »


Le sélectionneur garde le soutien et la confiance de la fédération. (photo AFP)

Le sélectionneur allemand Joachim Löw, qui a écarté la plupart des champions du monde 2014, n’est pas entêté, mais « suit ses intuitions », l’a défendu vendredi le directeur des équipes nationales allemandes Oliver Bierhoff.

Quatre jours après avoir confirmé l’entraîneur à son poste malgré une débâcle 6-0 contre l’Espagne en Ligue des nations, Bierhoff s’est livré, lors d’une très longue conférence de presse virtuelle, à un exercice de justification de sa décision, alors que la majorité des commentateurs réclament la tête du coach des champions du monde 2014.

« Ce n’est pas de l’entêtement de la part de Löw. Je le connais bien, quand il fait quelque chose, c’est parce qu’il est convaincu. Il suit ses intuitions et son opinion », a répondu Bierhoff à une question sur la mise à l’écart des trois champions du monde Thomas Müller, Jérôme Boateng (Bayern Munich) et Mats Hummels (Dortmund).

Reprenant les arguments avancés lundi par la DFB (Fédération allemande), le patron des sélections allemandes a souligné que les objectifs fixés après le Mondial-2018 avaient été atteints : la qualification pour l’Euro, le maintien en Ligue A des Nations, et le fait d’être tête de série pour le tirage au sort des éliminatoires du Mondial-2022. Il a également répété que la défaite contre l’Espagne n’était pas suffisante pour limoger le sélectionneur : « Toute l’Allemagne était déçue après cette humiliation contre l’Espagne », a-t-il admis, « l’émotion est là, ça bouillonne toujours en moi, mais mon boulot n’est pas de suivre les émotions, c’est de prendre du recul. On ne peut pas prendre une décision sur un seul match ».

Selon Bierhoff, le soutien des joueurs à leur sélectionneur a également joué en sa faveur : « La tendance et les signaux sont clairs, ils le suivent », a-t-il insisté, même si « le développement de l’équipe n’a évidemment pas été aussi bon que nous le voulions », en raison des conditions créées par la pandémie et du calendrier bouleversé.

LQ/AFP