La superstar argentine Lionel Messi débute mercredi une saison qui s’annonce chargée, alors que l’Inter Miami compte sur lui pour un premier triomphe en MLS, que vient de rejoindre Hugo Lloris.
À 36 ans, Messi va disputer sa première saison complète du championnat nord-américain de football (MLS), qu’il avait rejoint l’été dernier en provenance du PSG.
L’octuple Ballon d’Or avait braqué les projecteurs sur ce championnat mineur et eu un effet immédiat sur son équipe avec une victoire en Leagues Cup pour Miami, des matches disputés dans des stades pleins et une augmentation importante des abonnements au pass MLS d’Apple TV, diffuseur unique.
La fin d’année avait été moins glorieuse avec de nombreux matches manqués par Messi pour des problèmes physiques et une piteuse élimination avant même les play-offs.
L’Inter Miami compte sur « la Pulga » pour décrocher en fin d’année un premier titre de champion.
Une tournée de préparation pénible
Les Floridiens ont attiré à l’intersaison l’attaquant Luis Suarez, venu compléter le quatuor de vieilles gloires du FC Barcelone avec Messi, Jordi Alba et Sergio Busquets. Les anciens héros du Camp Nou débutent leur saison mercredi à 20 h heure locale (2 h jeudi heure de Paris) par une rencontre contre le Real… Salt Lake.
Miami espère effacer rapidement une pénible tournée de préparation, aux recettes sûrement inversement proportionnelles à la qualité du jeu déployé au Salvador, en Arabie Saoudite ou encore au Japon. Messi a même déclenché une polémique et une mini-crise diplomatique en ne rentrant pas sur le terrain lors d’une rencontre à Hong Kong, invoquant par la suite une blessure.
En plus du championnat, Miami entend bien défendre son trophée de Leagues Cup (où sont conviés des clubs mexicains), qui lui a aussi ouvert les portes des 8e de finale de la Coupe des champions de la CONCACAF (aller/retour les 7 et 13 mars).
Toujours aux États-Unis, Lionel Messi a rendez-vous cet été avec la Copa America, disputée du 20 juin au 16 juillet, dont il est tenant du titre avec l’Argentine. La compétition fait figure de répétition avant le Mondial-2026 (États-Unis, Mexique, Canada), auquel le champion du monde 2022 n’a pas exclu de participer.
« Le championnat devient de plus en plus compétitif »
Pour espérer s’imposer en MLS, l’Inter Miami devra s’inspirer du Columbus Crew, tenant du titre toujours dirigé par son entraîneur français Wilfried Nancy.La franchise de l’Ohio avait battu en finale le Los Angeles FC, qui a connu des mouvements majeurs à l’intersaison.
Le LAFC a vu partir à la retraite son totem défensif italien Giorgio Chiellini, mais a recruté le gardien français Hugo Lloris, capitaine de l’équipe de France championne du monde 2018.
« Le championnat devient de plus en plus compétitif. J’avais envie d’expérimenter quelque chose de nouveau après ma carrière européenne. Lorsque cette occasion s’est présentée je n’ai pas réfléchi. Il y a tout ici pour l’épanouissement personnel sur et en dehors du terrain », a commenté l’ancien Hotspur de Tottenham, âgé de 37 ans.
Les retrouvailles de Lloris avec Messi, son vainqueur en finale de la dernière Coupe du monde au Qatar, ne sont pas programmées pour la saison régulière. Il faudra compter sur la Coupe ou une éventuelle finale en novembre pour un choc entre les deux stars.
Le LAFC devrait toujours pouvoir compter sur son attaquant franco-gabonais Denis Bouanga, meilleur buteur de MLS l’an passé, malgré les rumeurs de retour en France. La présence de son talisman mexicain Carlos Vela est incertaine, ce dernier étant actuellement agent libre. Sur les bancs, quelques nouveautés, avec l’ancien manager anglais d’Aston Villa et de Leicester Dean Smith à la tête de Charlotte et l’arrivée de Phil Neville aux Portland Timbers.