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Dopage : la Russie exclue pour deux ans des compétitions mondiales


L dossier russe est le cas est le plus complexe jamais soumis aux arbitres de Lausanne. (photo AFP)

La Russie est exclue pour deux ans des grandes compétitions mondiales, dont les Jeux olympiques d’été de Tokyo en 2021 et ceux d’hiver de Pékin en 2022, pour avoir transgressé les règles antidopage, a annoncé jeudi le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage, qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes jamais sanctionnés pour dopage la possibilité de s’aligner sous bannière neutre.

Le dossier russe est le cas est le plus complexe jamais soumis aux arbitres de Lausanne, parce qu’il mêle une myriade de procédures individuelles contre des athlètes précis à des sanctions collectives punissant le dopage institutionnalisé en Russie.

Le TAS statuera d’abord sur une décision de la fédération d’athlétisme de suspendre la Russie des JO de Rio de 2016. Il déboutera les athlètes russes, à l’exception de la sauteuse en longueur Darya Klishina au motif qu’elle ne s’entraînait pas dans des structures russes. Elle est autorisée à concourir mais sous barrière neutre.

En 2018, suite à la décision du CIO d’exclure l’ensemble des sports russes, le TAS est de nouveau saisi avant les Jeux d’hiver de Pyeongchang. Cette fois, l’instance jugera « insuffisantes » les preuves ayant conduit à l’exclusion de 28 de ces sportifs sur les 43 initialement visés. « Une décision extrêmement décevante et surprenante », réagira Thomas Bach, président du CIO.

AFP

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