Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Une fois, mais pas deux ! Vingt-quatre heures après avoir été battu par Axel Laurance, le Danois Mads Pedersen (Lidl-Trek), champion du monde en 2019, s’est vengé…
Dans cette étape semi-montagneuse, il a facilement réglé au sprint un peloton de 73 unités, devant le Belge Milan Menten (Lotto-Dstny) et le Norvégien Rasmus Tiller (Uno-X). Pedersen s’empare au passage du maillot corail de leader et il sera dur de le lui reprendre alors que les deux dernières étapes au programme semblent encore plus à sa convenance.
Quelques-uns de ses principaux concurrents (Cosnefroy, Rochas) ont d’ailleurs tenté de l’attaquer vendredi lors du 3e passage dans le col des Brousses, à 12 kilomètres du but. En vain. À l’issue d’une journée bien verrouillée par les Alpecin-Deceuninck d’Axel Laurance et les équipiers de Pedersen, et en dépit d’une échappée de huit coureurs qui avait pris forme dès le 5e kilomètre avant d’être reprise dans le col des Brousses, Pedersen a déroulé son sprint sans être trop inquiété, pour signer sa première victoire de la saison.
«Ce n’était pas une revanche par rapport à hier. À Rousson, quelqu’un de meilleur (Laurance) m’a battu», a sobrement commenté le Danois, 28 ans, qui avoue aussi avoir été bien emmené par son équipe, dont Alex Kirsch. Quant à son objectif des deux prochains jours, il reste simple : «gagner».
Décision ce samedi ?
Mads Pedersen reprenait : «C’est une très bonne journée pour nous et c’est bien de donner aux gars la victoire qu’ils méritaient hier. Passer en tête du classement général résume les deux bonnes journées de course. Je m’attends à être attaqué samedi, c’est une arrivée difficile et je ne suis pas le grimpeur le plus fort ici. Donc, c’est sûr qu’ils vont essayer, et ils doivent le faire : ils sont là pour gagner la course aussi. Mais maintenant, nous avons ce que nous sommes venus chercher. Nous sommes venus pour une victoire d’étape, donc nous sommes heureux, mais bien sûr nous allons essayer de nous accrocher à ces gars-là demain. La forme est bonne, donc, bien sûr, je dois essayer. Le classement général serait un bonus, parce que nous savons à quel point ce sera difficile demain.»
Le Gard et l’Étoile de Bessèges lui réussissent bien, puisqu’il y décroche son 3e succès d’étape en trois participations après ceux obtenus à Bellegarde (2022) et surtout Alès (2023), lors du même contre-la-montre qui sera au programme dimanche.
Côté luxembourgeois, Kevin Geniets est resté attentif tout au long du final avec notamment le col de Porte qu’il a passé en troisième position, pas loin de son coéquipier Rémy Rochas. Le Schifflangeois restait dans le coup. Ils n’étaient pas bien nombreux à rester dans le coup, mais cela n’a pas cassé.
