Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le casier personnel de Kobe Bryant, qu’il utilisait dans le vestiaire des Los Angeles Lakers avant que cette légende de la NBA ne meure tragiquement en 2020, a été vendu vendredi aux enchères 2,9 millions de dollars par la société Sotheby’s.
La vente a duré dix jours sur internet et le lot était exposé au siège new-yorkais de Sotheby’s, propriété du milliardaire franco-israélien et marocain Patrick Drahi. A la fin des enchères, le prix a bondi de 750 000 dollars pour atteindre 2,9 millions alors que le casier avait été évalué entre 1 et 1,5 million par Sotheby’s.
« Ce montant témoigne non seulement de l’héritage immuable de Kobe, mais aussi de la nature exceptionnelle de cet article » de sport, s’est félicité dans un communiqué Brahm Wachter de la maison d’enchères.
Ce meuble en bois, sur lequel apparaît une petite plaque portant l’inscription « Bryant » en lettres capitales, a été le témoin de moments emblématiques de la carrière du joueur, comme son record de 81 points lors d’un match en 2006, ou la célébration du titre NBA de 2010, qui avait vu le champagne couler à flots dans le vestiaire.
9,3 millions de dollars un maillot de Diego Maradona
Après sa mort à 41 ans dans un accident d’hélicoptère en Californie en janvier 2020, le patrimoine sportif de Bryant a atteint des sommets sur le marché des enchères, l’un des maillots de l’icône des Los Angeles Lakers atteignant 5,8 millions de dollars en 2023.
D’après Sotheby’s, des documents photographiques attestent de l’authenticité du meuble pour les saisons 2003-2004 à 2015-2016, l’année de sa retraite. Le meuble avait été retrouvé en 2018 lors des travaux de rénovation du Staples Center de Los Angeles, puis acheté par un « collectionneur américain », selon Sotheby’s.
Le patrimoine que représentent les articles de sport sont un secteur en plein essor pour les maisons d’enchères d’oeuvres d’art. En mai 2022, Sotheby’s avait vendu pour 9,3 millions de dollars un maillot de Diego Maradona porté lors du mythique quart de finale de la Coupe du monde 1986, quand l’Argentin avait crucifié l’Angleterre avec deux buts, dont un de la main.
