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Télétravail au Luxembourg : la pétition débattue à la Chambre le 19 octobre


Des routes plus fluides, l'un des nombreux avantages du télétravail. (archives Julien Garroy)

Six mois après avoir été lancée et soumise à signatures, la pétition publique en faveur d’un droit au télétravail va avoir droit à son débat devant les députés luxembourgeois, lundi 19 octobre au Cercle Cité.

« Avant le confinement, le télétravail était marginal au Luxembourg », rappellent les auteurs de la pétition, Serge et Emmanuelle Remy. Mais ça, c’était donc avant. Avant que la crise du Covid-19 ne nous pousse à revoir en profondeur toutes nos habitudes sociales et professionnelles. Et que le télétravail sauve la mise dans bien des secteurs d’activités qui, sans, auraient probablement essuyé des pertes bien plus lourdes.

Serge Remy, qui travaille dans le secteur financier, et son épouse Emmanuelle, assistante sociale, en sont convaincus : « Cette méthode d’organisation présente des avantages en terme d’équilibre vie professionnelle – vie privée, améliore la productivité si elle est bien mise en œuvre, réduit les embouteillages sur les routes et contribue ainsi à réduire la pollution », listent-ils.

Ce sont ces arguments, entre autres mérites, qu’ils dérouleront devant les députés à la Chambre lundi prochain, à partir de 8h30. Leur texte a en effet recueilli 5 900 signatures, largement plus qu’il n’en faut (4 500) pour ouvrir un débat parlementaire.

Créer « un droit au télétravail »

Les pétitionnaires disent espérer « que lorsque les mesures spécifiques liées au Covid-19 ne seront plus nécessaires, les salariés Luxembourgeois, pour autant que leur fonction le permette, puissent effectuer, s’ils le souhaitent, une partie de leur activité en télétravail ».

Pour ce faire, ils estiment qu’ « un droit au télétravail devrait être créé, accompagné de modalités de mise en œuvre et d’adaptation des traités fiscaux avec les pays frontaliers ».

Ce qui, en outre, clarifierait les choses pour de nombreux employeurs toujours réticents à maintenir leurs effectifs en télétravail, alors même que l’épidémie connaît un net rebond et que les mesures sanitaires en vigueur sont parfois loin d’être respectées.

LQ