L’OGBL s’insurge de la décision prise par le ministère de la Mobilité de supprimer 13 lignes de bus desservant des usines, dont celle de Goodyear à Colmar-Berg, le 10 décembre.
Il y a presque un an, le ministère de la Mobilité envisageait de supprimer une vingtaine de lignes de bus desservant des sites industriels. Après une réunion avec l’OGBL, le LCGB et François Bausch, la décision avait été revue à la baisse : six lignes seulement allaient bel et bien disparaitre – trop peu fréquentées selon le ministère. Toutefois, il avait été convenu d’étudier la fréquentation de 13 autres lignes de bus et de décider de leur sort en 2023.
Sort scellé ce mardi, puisque l’OGBL vient d’apprendre que 13 lignes de bus U desservant des usines, dont celle de Goodyear à Colmar-Berg, vont être supprimées à partir du 10 décembre.
Cette décision «prive ainsi des milliers de travailleurs de transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail et met également en péril l’emploi des chauffeurs de bus de SalesLentz qui opèrent sur les lignes en question», écrit le syndicat.
L’OGBL, poursuit le syndicat, «tient à souligner que lors de la dernière entrevue (…) il avait été convenu qu’aucune ligne desservant des usines ne serait supprimée sans qu’une alternative viable ait été trouvée. Or, à la connaissance de l’OGBL, aucune alternative n’est actuellement prévue pour les personnes concernées, dont notamment les 3 500 salariés de Goodyear».
Le syndicat considère ainsi ces suppressions «comme une violation de l’accord trouvé avec François Bausch lors de la dernière réunion. L’OGBL appelle le ministre de la Mobilité à respecter son engagement» et demande une entrevue urgente. Sous peine, conclut le syndicat, «d’engager des actions syndicales».