Suite à l’agression, samedi 9 octobre dernier, d’un chauffeur de bus à Walferdange, le LCGB monte au créneau afin de revendiquer à nouveau la mise en place généralisée de caméras ou de boutons d’appels en cas d’urgence dans les bus.
C’est une rengaine annuelle qui semblait pourtant avoir été quelque peu entendue… et pourtant. Si depuis mars 2021, une vingtaine de bus de la capitale sont désormais équipés de caméras de surveillance, la récente agression d’un chauffeur de bus du côté de Walferdange, échauffe à nouveau les esprits et relance la question d’une mise en place de caméras généralisés à tous les bus luxembourgeois.
“À des nombreuses reprises, le LCGB avait émis la demande d’équiper tous les autobus de caméras de sécurité et de boutons d’appel d’urgence fonctionnels, afin d’éviter, non seulement les incivilités, mais également les agressions envers les conducteurs”, clame ce vendredi le LCGB via un communiqué.
Responsabilité de l’employeur
Le syndicat majoritaire dans le domaine du transport au Luxembourg déplore ainsi que “beaucoup de véhicules ne sont toujours pas équipés” de caméras notamment et pointe du doigt l’employeur des dits-chauffeurs de bus.
“Il doit tenir compte de tous les risques professionnels en relation avec le métier et mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires afin d’éviter les risques et les combattre à la source ; adapter les postes de travail en ce qui concerne l’ergonomie, les équipements et les méthodes de travail ; de planifier la prévention des risques ; de supprimer les dangers ou, le cas échéant, les réduire au maximum” liste ainsi le LCGB.
Des agents de sécurité
Le bus concerné par l’agression de samedi dernier à Walferdange ne possédait pas de caméras de surveillance : il n’était pas exploité par la ville de Luxembourg, mais par un “sous-traitant”, comme l’a expliqué Pierre Goldschmidt à nos confrères de L’Essentiel.
Mais “face à un afflux exponentiel de voyageurs depuis la gratuité des transports en commun”, le LCGB a également revendiqué la “mise en place urgente d’agents de sécurité accompagnateurs dans tous les transports en commun, autobus compris”, à défaut de boutons d’appels d’urgence ou de caméras.
Une mesure qui, déjà en 2017, n’avait pas trouvé d’oreilles attentives : l’ancien conseiller à la FLEAA (Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et d’Autocars) Alain Pétry, soulignant à l’époque qu’un tel dispositif serait “difficile à mettre en place” et “supposer de gros moyens”.
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Sophie Wiessler
Probablement que l’agresseur de Walferdange n’avait pas les codes civilisationnels luxembourgeois. Car, généralement, au Luxembourg, on est respectueux. Pas comme chez les voisins français ! Devoir arrêter les bus frontaliers à cause des sauvageries en vigueur à Mont-Saint-Martin, c’est bien la preuve que la France est devenue un pays dangereux. On a vu récemment les supporters espagnols et anglais, à la sortie du stade de France, faire l’objet d’une razzia collective de bandes ethniques.
Je suis pour le boycott de la Coupe du monde de football au Qatar (pays esclavagiste) et des JO en France (pays peu sûre) !