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Schneider : « Laissons la crise derrière nous ! »


Le ministre de l'Économie est positif mais garde à l'esprit les risques géopolitiques qui planent et notamment l'éclatement de la zone Euro avec une hypothétique sortie de la Grèce ou de la Grande-Bretagne. (photo François Aussems)

En ouverture de la foire de Printemps, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a tenu samedi un discours très positif sur l’économie de l’Europe et du Grand-Duché. Selon lui, c’est la diversification de la politique économique menée par le gouvernement qui a permis au Luxembourg de mieux maîtriser la crise que d’autres.

« À chaque fois que j’ai eu l’expérience de faire un discours pour l’ouverture de la foire de Printemps, l’environnement économique et international était difficile.» Si le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, n’osait pas encore parler de sortie de crise, samedi matin, son discours était pourtant résolument positif. Désormais, «tous les indicateurs montrent des signes de reprise», une reprise qui devient enfin «palpable» selon lui. «Les risques de déflations s’éloignent.»
Il reconnaît que les raisons de cette relance sont parfois «fortuites», à l’image du cours du baril du pétrole, qui «a fait une chute vertigineuse».

La reprise doit tenir sur la durée

Il se tourne vers l’avenir : «Il faut profiter de cette reprise pour qu’elle soit durable» et d’insister sur le besoin de compétitivité intérieur et extérieur.
Pas question pour autant que l’Europe se repose sur ses lauriers : «Il ne faut pas sous-estimer les risques qui pèsent sur l’Europe.» À commencer par la menace d’instabilité géopolitique qui plane aux frontières de la Russie, mais aussi «un risque d’éclatement de l’Europe», avec la possibilité de la sortie de la zone Euro de la Grèce, mais également de la Grande-Bretagne consécutive à la victoire du conservateur David Cameron.

«On se plaint du déficit public des États membres de l’Union européenne», mais les États-Unis ont un déficit deux fois supérieur, a-t-il encore souligné. Selon Etienne Schneider, il faut que «nous cessions de nous dénigrer nous-mêmes. L’Europe bénéficie d’excellents atouts pour se relever. Laissons la crise derrière nous !» {…]

Audrey Libiez

Article à lire en intégralité dans notre édition papier de ce lundi 10 mai

 

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