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Santé mentale : la prise en charge évolue


Paulette Lenert estime qu’une collaboration renforcée vers la création de centres de soins spécifiques serait «un atout pour aligner les bonnes pratiques cliniques, la qualité de la prise en charge et la prévention». (Photo : archives lq)

Le «programme démence prévention», en place depuis 2015, va connaître des évolutions prochaines. La création d’un centre de soins spécifiques est par ailleurs envisagée.

Depuis le lancement en 2015 du «programme démence prévention» (pdp), par le ministère de la Santé, 412 personnes âgées en moyenne de 69,6 ans y ont participé, a indiqué la ministre Paulette Lenert, en réponse à une question du député Gusty Graas (DP). Pour pouvoir participer au pdp, les patients doivent présenter une déficience cognitive modérée ou un déficit cognitif subjectif.

De fait, les personnes âgées de 30 à 40 ans dont le médecin traitant pose un diagnostic en ce sens peuvent également participer. Paulette Lenert précise qu’une application et des fiches informatives sont en cours de développement afin de sensibiliser la population plus jeune à risque de démence.

Une collaboration renforcée

Interrogée par ailleurs sur l’idée d’un concept de soins spécialisés avec, par exemple, la création d’un Centre mémoire au Luxembourg, la ministre de la Santé estime que cela «constitue effectivement une piste à suivre» dans le but de développer de nouvelles thérapies. L’équipe du pdp travaille déjà avec d’autres acteurs du domaine de la démence, à savoir l’Association Luxembourg Alzheimer (ALA), InfoZenter Demenz et ZithaAktiv.

Paulette Lenert estime qu’une collaboration renforcée vers la création de centres de soins spécifiques serait «un atout pour aligner les bonnes pratiques cliniques, la qualité de la prise en charge et la prévention».