C’est le printemps ! Ce n’est donc pas un hasard si la campagne nationale « Sans pesticides » fait une halte dans les jardins luxembourgeois jusqu’au 30 mars.
Des dizaines de CD se balancent aux branches. Un problème de pique-assiettes à plumes, peut-être ? « Ça oui ! On a planté des petits pois, et les corbeaux et les pigeons viennent les manger. Ils bouffent tout, les salades, les choux… » peste Antonio Antunes.
Bravant les frimas matinaux, ce Luxembourgeois est déjà à pied d’œuvre dans son petit lopin de terre. Là, sur les flancs de la rue Paul-Séjourne, face à la vallée de la Pétrusse, se trouvent des jardins communautaires de la Ville de Luxembourg gérés par une vingtaine de résidents à la main verte. Des jardiniers sensibilisés, en principe, au jardinage vert, puisque Luxembourg fait partie des communes sans pesticides. La Ville leur offre par exemple des formations en jardinage écologique.
« Ces jardins, c’est un peu la carte postale de la commune, on voit souvent des touristes qui s’arrêtent pour faire des photos. D’ailleurs, on rend service à la ville, car si la commune devait entretenir ces terrains, cela leur coûterait cher, mais on le fait à leur place », glisse-t-il au passage…
Bon, et le jardinage ? Pesticides ou pas ? « Normalement, certains ne sont pas autorisés. Moi je n’utilise pas beaucoup de produits chimiques, c’est juste pour enlever quelques mauvaises herbes », explique Antonio, pas très sûr de lui. Bref, il y a encore des progrès à faire…
Romain Van Dyck
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