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Réfugiés au Luxembourg : la question des bénévoles


Depuis la mi-septembre, l'ASTI a la gérance de ce foyer pour demandeurs de protection internationale, à Mersch. (Photo Alain Rischard)

De nombreuses initiatives émergent au Luxembourg afin de faciliter l’accueil et l’intégration des réfugiés. Il se pose, notamment, la question de la formation et de l’encadrement des bénévoles.

C’est un processus à double sens : on ne peut pas seulement demander aux réfugiés d’aller vers la société d’accueil, la société d’accueil doit aussi aller vers les réfugiés», rappelle Sérgio Ferreira, le porte-parole de l’ASTI. Des efforts qui se traduisent, depuis plusieurs semaines au Luxembourg, par un élan de générosité «vivement salué» par l’Association de soutien aux travailleurs immigrés.

Car depuis que la gestion des flux de réfugiés est au centre de l’actualité, de nombreuses initiatives ont été prises, et des personnes se sont, entre autres, portées volontaires pour aider les réfugiés.

Au début du mois, une séance d’information sur le bénévolat, organisée par l’ASTI, a ainsi permis de rassembler près de 80 candidats.

Former et encadrer les bénévoles

Mercredi, l’ASTI accueillait la presse au foyer pour demandeurs de protection internationale (DPI) installé à proximité de la gare de Mersch. Un foyer que l’association gère depuis le 15 septembre dernier, avec une double mission : réaliser un suivi social et un encadrement socio-éducatif des habitants du foyer, qui sont actuellement 29 (sur une capacité totale de 33 occupants).

L’ASTI est également chargée d’élaborer un projet pilote d’accompagnement des bénévoles actifs au sein de la structure. Bref, de développer des projets d’intégration avec l’aide des bénévoles et d’associations locales. Le but est donc de former et d’encadrer les bénévoles, dont la mission sera d’accompagner les DPI et de soutenir les assistantes sociales et les gestionnaires des foyers de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI).

Il s’agira aussi d’ancrer ces efforts au niveau local, en stimulant les interactions entre les résidents de la commune et les DPI, afin de «faciliter l’acceptation et l’implantation de telles structures au niveau communal», explique l’ASTI.

L’OLAI a ainsi chargé l’ASTI de développer des «modèles» permettant d’intégrer les DPI au sein d’activités de la commune et y associant des bénévoles. Modèles qui doivent se concrétiser, pour la fin 2016, afin d’être ensuite repris par les autres communes accueillant de telles structures d’accueil.

Romain Van Dyck

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