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Quel parcours pour la PMA au Luxembourg ?


Photo : unsplash
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Où s’adresser ? Le service national de PMA est au Centre hospitalier de Luxembourg (CHL) et se compose de médecins gynécologues et de sages-femmes. La PMA est aussi ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules.

Y a-t-il une limite d’âge ? Il y en a plusieurs, en fonction de la méthode. Pour une insémination, il est préférable que la patiente n’ait pas plus de 37 ans, 43 ans pour une FIV. Entre 43 et 45 ans, la PMA reste possible, mais sans prise en charge de la CNS.

Quels sont les délais ? La première consultation a normalement lieu dans les quatre mois suivant la prise de rendez-vous. Des examens médicaux ont lieu en amont, tout comme un entretien avec un psychologue. Un donneur est ensuite sélectionné et une sage-femme détaille le traitement aux parents. Tout cela prend plusieurs mois.

Pourquoi un entretien psychologique ? Il est obligatoire pour tous les parents dès qu’un don de sperme est nécessaire. Cette consultation consiste à les informer et les conseiller sur les différentes phases de la PMA, les aider à surmonter l’échec et évoquer la façon de parler à l’enfant de sa conception.

Qui choisit le donneur ? Les parents et le CHL : les futures mamans sélectionnent trois donneurs potentiels sur le site de Cryos, les biologistes en sélectionnent un et passent la commande. En vue de la future loi sur l’accès aux origines, un donneur non anonyme est fortement conseillé.

Quelle place pour le deuxième parent ? Le processus de PMA pour un couple de femmes ne peut être déclenché qu’avec l’implication du deuxième parent, son nom et sa signature figurant sur l’ensemble des formulaires. À chaque étape, l’autorisation des deux parents est requise. Actuellement, à la naissance du bébé, le deuxième parent n’a pas d’existence légale. Ce à quoi le projet de loi 6568A veut remédier.

Plus d’informations sur le site de la maternité du CHL.

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