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Protinvest ne lâche pas l’affaire


L’association de défense des investisseurs, Protinvest, revient à la charge. Elle rappelle au ministre des Finances que les lois sont là pour être respectées.

Protinvest s’intéresse ici au dossier des représentants de l’État qui siègent au conseil d’administration d’entreprises publiques et dont les émoluments qui leurs sont dus à ce titre doivent être reversés dans les caisses de l’État. Mais jusqu’à présent, ils atterrissent dans leurs poches, ce que condamne Protinvest.

Il est excédé, c’est le moins que l’on puisse dire. Edgar Bisenius, secrétaire général de l’association Protinvest, n’a toujours pas reçu de réponse des administrateurs siégeant pour le compte de l’État dans des établissements et entreprises publics. L’ASBL leur a pourtant adressé un courrier fin décembre dans lequel elle demande que chacun indique les émoluments qu’il a touchés pour siéger au sein des conseils d’administration.

« Il est toujours impossible d’obtenir cette information, personne ne nous a répondu ! », se plaint Edgar Bisenius. Il brandit la loi de juillet 1990 qui dispose que « les émoluments leur revenant sous quelque forme que ce soit, sont touchés par l’État ou la personne morale de droit public qui les a fait désigner ». Or Protinvest dénonce un non-respect flagrant de la loi dans la mesure où ces représentants encaissent les émoluments qui devraient revenir à l’État.

Geneviève Montaigu

Article à lire en intégralité dans l’édition papier du Quotidien de ce samedi.