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Professions de santé : du neuf dans la formation 


(Photo : fabrizio pizzolante)

Les critères pour la reconnaissance des diplômes de trois professions seront harmonisés à l’échelle de l’UE. La formation devra tenir compte des progrès scientifiques et techniques, dont l’intelligence artificielle.

La Chambre des députés est amenée à travailler sur un projet de loi visant à transposer une directive européenne sur les professions de santé. Il s’agit plus concrètement d’une harmonisation des critères minimaux pour la reconnaissance des diplômes de trois professions particulières : infirmier responsable de soins généraux, praticien de l’art dentaire et pharmacien.

«En conséquence, les diplômés des formations visées pourront, grâce aux mesures d’harmonisation, bénéficier d’une reconnaissance automatique de leur diplôme dans chaque État membre», indique le Collège médical dans son avis sur le texte déposé le 2 août par la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin (DP).

L’analyse du projet de loi est assez sommaire. Pour cause, le Collège médical a activement participé à la procédure d’évaluation préalable à la directive en question, ceci dans le cadre de ses relations internationales au sein des ordres médicaux européens.

L’organisme luxembourgeois insiste sur le fait d’avoir «défendu la nécessité pour toutes les professions médicales d’adapter la formation et les compétences aux progrès scientifiques et techniques, notamment au développement de l’intelligence artificielle». «L’énumération des acquis de formation des trois professions, incluant les technologies numériques et les technologies de l’information, tend vers cette adaptation», est-il ajouté dans l’avis.

Fidèle à son principe, le gouvernement conservateur-libéral annonce vouloir «transposer la directive et rien que la directive». Il s’agira donc d’un «copier-coller», «sans ajouter d’éventuels éléments plus contraignants».

La loi doit être en vigueur au plus tard le 4 mars 2026.

 

Un commentaire

  1. Comme souvent avec l’UE, l’idée de base se comprend: que tous les citoyens de pays membres de l’union puissent s’installer où ils le souhaitent sans être bloqués par un diplôme non reconnu.
    Mais comme toujours avec l’UE, on ne regarde pas le réel: il y aura toujours un pays membre qui délivrera des diplômes plus facilement que d’autres, directive ou pas, ce qui faussera tout le dispositif et ne changera rien à la situation actuelle qui, elle, tient compte du réel.