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Processus de paix au Moyen-Orient : le Luxembourg et l’UE restent fermes


Le Luxembourg et l’Union européenne continuent «de soutenir le règlement du conflit israélo-palestinien par la voie de la solution des deux États fondée sur les frontières du 4 juin 1967». (Photo AFP)

Après l’annonce du plan de paix au Moyen-Orient préparé par le président Trump mardi, dont les grandes lignes sont très favorables à Israël, Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes, a fait connaître ce mercredi la position du Luxembourg vis-à-vis de l’initiative américaine, une position identique à celle de l’Union européenne.

La solution d’un futur État palestinien qui, selon les propositions de Donald Trump, ne verrait le jour que sous plusieurs « conditions », dont « le rejet clair du terrorisme », avec Jérusalem comme « capitale indivisible d’Israël » a été rejeté en bloc par les Palestiniens mardi soir. D’autres gouvernements, comme Londres, ont accueilli le plan positivement, le qualifiant de « proposition sérieuse » qui « pourrait constituer une avancée positive ». L’Union européenne, par la voix de son chef de la diplomatie, Josep Borrell, s’est montrée plus nuancée et a réaffirmé son engagement «ferme» en faveur d’«une solution négociée et viable à deux États». L’Union a prévu d’«étudier et évaluer les propositions avancées» et de «prendre en compte les aspirations légitimes à la fois des Palestiniens et des Israéliens, en respectant toutes les résolutions de l’ONU pertinentes et les accords internationaux».

Dans son communiqué ce mercredi matin, Jean Asselborn ne dit pas autre chose : « Le Luxembourg continue de soutenir le règlement du conflit israélo-palestinien par la voie de la solution des deux États fondée sur les frontières du 4 juin 1967 : Israël et la Palestine, coexistant dans la paix et la sécurité à l’intérieur de frontières internationalement reconnues, avec Jérusalem comme capitale des deux États. Pour qu’elle soit viable, cette solution doit être négociée entre les parties et répondre aux aspirations légitimes des Israéliens et des Palestiniens. Elle doit être fondée sur le respect du droit international et des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies et sur les paramètres internationalement agréés. » Et le ministre d’insister, de concert avec la résolution 2334 du  Conseil de sécurité de l’ONU :   » La création par Israël de colonies de peuplement dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, n’a aucun fondement en droit et constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux États et à l’instauration d’une paix globale, juste et durable. »

LQ

 

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