L’OGBL fêtera le 1er mai à Neimënster. Mais les revendications politiques sont avancées à ce mercredi soir, à Mondorf, où le comité national élargi de la confédération écoutera son président, André Roeltgen.
Comment vous sentez-vous après ces 5 premiers mois à la présidence de l’OGBL ?
André Roeltgen : Je me sens très bien ! Évidemment, je suis très sollicité car différents accords trouvés avec le gouvernement en novembre dernier attendaient d’être concrétisés. Après la réunion de février, une liste de sujets a été dressée et les discussions ont depuis été très intenses au niveau des différents groupes de travail. Certaines discussions ne sont pas toujours évidentes d’ailleurs.
Vous félicitez-vous de l’accord sur le congé parental trouvé vendredi dernier par la tripartite ?
Sur ce sujet, l’OGBL soutient pleinement la nouvelle formule mise sur la table et estime que les discussions touchent à leur fin. Cela dit, il subsiste malheureusement différents blocages au niveau du patronat, sur plusieurs autres dossiers.
Le dialogue social est-il définitivement relancé ?
Justement, ces blocages empêchent de faire ressortir une logique de relance du dialogue social.
Où se situent ces blocages ?
Deux dossiers qui revêtent une importance particulière aux yeux de l’OGBL l’illustrent : la protection de l’emploi et le temps de travail. Concernant l’emploi, il importe de lutter contre le chômage des jeunes, des personnes âgées et contre le chômage de longue durée. Nous constatons plus de 60% d’augmentation du chômage depuis la crise de 2008. En matière de chômage, l’OGBL est d’avis qu’il vaut mieux « prévenir que guérir ».
[…]Entretien avec Claude Damiani
A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mercredi.