Politiques luxembourgeois et représentants de la Confédération de la communauté portugaise au Luxembourg (CCPL), dont le congrès s’est tenu dimanche, poursuivent un même objectif : «Vivre ensemble». Pour y parvenir, des efforts doivent être faits de part et d’autre.
Tout a commencé par une histoire de drapeau. Initialement prévu à 9h, dimanche au centre culturel de Beggen, le 8e congrès de la Confédération de la communauté portugaise au Luxembourg (CCPL) a débuté peu avant 10h. La raison ? Le «retard» du drapeau luxembourgeois, attendu aux côtés de ceux de l’Union européenne et du Portugal.
«Beaucoup de choses ont été dites dans la presse ces derniers jours (lire Le Quotidien du samedi 18, dimanche 19 et lundi 20 avril), a commencé Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration. L’intégration est un défi. Et l’important est qu’il n’y ait pas deux sociétés parallèles, mais une seule. Nous devons tous travailler pour le vivre ensemble.»
Un avis partagé par le président sortant de la CCPL, José Antonio Coimbra de Matos : «Nous devons faire une société ensemble en partageant nos cultures.» «L’intégration signifie la pleine participation de chacun dans les thèmes de la société luxembourgeoise, a-t-il poursuivi. Il faut trouver un équilibre dans l’intégration. Cela signifie une reconnaissance de la communauté portugaise sans clichés. Les travailleurs, entrepreneurs, jeunes, femmes, notre langue, notre culture… doivent être reconnus à leur juste valeur.»
Guillaume Chassaing
Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce lundi.