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Plagiat de son mémoire : Bettel devient un « meme » sur les réseaux sociaux

Moins d’une semaine après les révélations de Reporter.lu concernant le plagiat du mémoire de fin d’études de Xavier Bettel, de nombreux « memes » fleurissent sur la Toile pour se moquer du Premier ministre luxembourgeois.

Voilà un buzz dont il se serait bien passé. Depuis les révélations du plagiat supposé de son mémoire de fin d’études, de nombreux détournements et parodies de Xavier Bettel fleurissent sur les réseaux sociaux et tournent la situation au ridicule, avec talent parfois.

Comme sur cette affiche détournée de la série luxembourgeoise « Capitani », grand succès sur Netflix, rebaptisée pour l’occasion « Copytani » avec un Xavier Bettel en protagoniste principal, brandissant un diplôme au lieu du revolver du capitaine Luc Capitani.

Ou encore cette fausse annonce ebay, où un clavier avec uniquement trois touches « ctrl » « c » et « v », est mis en vente par un certain Xavxav69, faisant état d’un objet « en très bon état », qui a été « un compagnon fiable pendant mes années d’étude ».

Cet autre internaute juge lui que le Premier ministre offre la « meilleure publicité pour Mister Copy », une entreprise de reprographie au Luxembourg, en détournant le logo de la société avec la tête de Xavier Bettel.

Now the most popular Copy & Print Shop in Luxembourg #plagiarism #fraud #Copyright #xavierbettel #luxembourg pic.twitter.com/J9wk9VSNbO

Dans le registre des montages photos, celle du film « Gladiator » remporte également un franc succès auprès des internautes : on peut y voir Xavier Bettel grimé en Russel Crowe, avec un titre de film parodié en « Plagiatior ».

Les internautes ont, en tout cas, été fortement inspiré par les déboires du Premier ministre luxembourgeois et s’en donne à coeur joie.

Pour rappel, près de 96% des 56 pages du mémoire de Xavier Bettel auraient été plagiées. Il aurait en grande partie copié des textes sur internet sans citer ses sources ou donner de références.

Cet écrit lui a, par la suite, permis d’obtenir son diplôme d’études approfondies (DEA) – Droit public et Sciences politiques – à l’Université de Nancy. Cette dernière a ouvert une enquête afin d’éclaircir cette affaire et prendra « d’éventuelles sanctions en fonction des conclusions de cette enquête ».

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Sophie Wiessler

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