C’est sur demande de déi Lénk que le ministre des Finances, Pierre Gramegna, était invité à s’exprimer mardi matin en commission des Finances sur l’affaire des Panama Papers.
Face aux députés, le ministre a indiqué qu’aujourd’hui la législation luxembourgeoise est conforme au cadre juridique international. L’engagement du Grand-Duché en faveur de la transparence serait d’ailleurs «pleinement reconnu par la communauté internationale», souligne le ministère des Finances dans son communiqué publié après la session de printemps du FMI à Washington.
Mardi, Pierre Gramegna a renvoyé vers la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF), qui doit désormais définir si des acteurs de la place financière du Luxembourg se sont rendus coupables d’évasion fiscale ou de blanchiment dans le cadre des Panama Papers.
Le député déi Lénk David Wagner ne s’est pas montré satisfait des explications fournies par le ministre des Finances. À la sortie de la réunion, il a estimé que le flou persiste sur le Luxembourg et son rôle de paradis fiscal.
Le Quotidien