Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a rencontré, avec ses homologues européens, le ministre légitime des Affaires étrangères du Niger et le président de la commission de la Cedeao.
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle «Gymnich» des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, qui s’est tenue de mercredi à jeudi à Tolède. Les ministres ont commencé par un échange de vues avec leur homologue ukrainien Dmytro Kuleba, suivi d’une discussion sur les moyens de poursuivre le soutien multidimensionnel à l’Ukraine.
Dans ce contexte, le ministre Asselborn a assuré son homologue ukrainien du soutien continu du Luxembourg, tant sur le plan politique, militaire, financier qu’humanitaire. Le ministre a souligné que le Grand-Duché participe activement aux efforts de sensibilisation en faveur du respect du droit international, et soutient pleinement la formule de paix ukrainienne en dix points, notamment en ce qui concerne les questions de redevabilité et de la restauration de la justice, y compris à travers la création d’un Tribunal spécial pour le crime d’agression.
Par la suite, un déjeuner de travail informel a permis au ministre Asselborn et ses homologues européens d’avoir un échange de vues avec le ministre légitime des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou, et le président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Omar Touray.
Le ministre Asselborn a exprimé toute la solidarité du Luxembourg avec le peuple nigérien et le gouvernement démocratiquement élu du président Bazoum, qui se trouve toujours en détention. L’échange a été suivi d’une discussion entre les ministres européens sur la situation au Niger et la réponse de l’Union européenne face à ce coup d’État illégitime. L’importance d’une étroite coopération avec la Cedeao a été mise en avant dans ce contexte, est-il précisé dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Que ce soit sur l’Ukraine ou sur le Gabon, notre pauvre ministre des affaires qui lui sont étrangères, ne sait guère de quoi il parle.