Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les naufrages de réfugiés en Méditerranée se suivent et se ressemblent, sans qu’aucune position commune des 28 de l’Union européenne ne soit trouvée pour épauler l’Italie. Une réunion d’urgence a eu lieu au Luxembourg, ce vendredi.
Députés et eurodéputés luxembourgeois se sont réunis en urgence, vendredi, pour faire le point avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, et la présidente de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, Anne Brasseur.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a estimé que «le temps est venu pour nous d’aider plus efficacement l’Italie, de combattre les organisations criminelles qui organisent le trafic de migrants et, le plus important, de réfléchir à des moyens efficaces pour sauver ces vies».
Avant de souligner que ce dossier sera l’un des plus grands défis de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE, au second semestre 2015. Il s’agira en effet pour le Luxembourg de définir «comment coopérer avec les pays concernés pour empêcher ces drames humains et régler les problèmes humanitaires», a conclu le ministre.
Même son de cloche dans les propos du président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, Marc Angel, qui s’est voulu catégorique : «l’Europe doit montrer un élan de solidarité et ne pas se voiler la face en prétextant un manque de moyens financiers», s’est-il exclamé avant de préciser (…)
L’article de Claude Damiani, à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce samedi 18 avril.
