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Luxembourg : recherche ingénieurs désespérement…


L’Association luxembourgeoise des ingénieurs a rappelé samedi, lors de sa 56e journée, que les étudiants se font trop rares dans les filières ingénieurs et science.

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Le président de l’ALI, Yves Elsen (à droite), veut voir plus d’étudiants ingénieurs. (Photos : Isabella Finzi)

Que ce soit le directeur de la Chambre de commerce, Carlo Thelen, ou le président de l’ALI, Yves Elsen, le constat est sans appel : le Luxembourg et l’Europe manquent cruellement d’ingénieurs et de scientifiques. En Allemagne, on compte 90 étudiants ingénieurs pour 100 postes à pourvoir.

Ces filières peinent à attirer les jeunes, alors que de plus en plus d’emplois demandent des ingénieurs ou des scientifiques. « Au Luxembourg, la pénurie tend à s’aggraver, due notamment au vieillissement de la population active. Il faut donner le goût des sciences et de tout ce qui est technique aux jeunes », estime Carlo Thelen.

Pour Yves Elsen, la question est : « Comment rendre encore attractif le métier d’ingénieur et scientifique pour susciter de nouvelles vocations ? » L’ALI essaie de relever ce défi avec l’organisation des « Engineering Trainee Days », soit deux journées en entreprise à destination de jeunes en classe du secondaire classique et technique. Ceci afin de les inciter à s’orienter vers une carrière d’ingénieur ou de scientifique.

Une nouvelle action commune avec les pouvoirs publics est également en préparation dans le domaine de « l’initiation aux technologies et à la technique ». Le but est de proposer ce thème comme module pédagogique aux écoles fondamentales et secondaires pour les élèves de 8 à 12 ans. Pour animer ces modules, l’ALI a, au passage, lancé un appel à tout volontaire afin de mettre en place cette initiative à la rentrée scolaire 2015.

Yves Elsen mise sur une « économie du savoir », avec un rôle important des ingénieurs et scientifiques dans les domaines de la recherche et du développement. « La réindustrialisation du 3e millénaire, ce sont des idées ingénieuses et de nouveaux procédés industriels comme les imprimantes 3D, la robotique dans la production, les nouveaux matériaux, l’utilisation des technologies de l’information et la communication (TIC) à travers tous les domaines de l’économie et de la société, là où la plus-value et le savoir-faire des ingénieurs et scientifiques est nécessaire. L’ingénieur devient un catalyseur de solutions pour la société », a indiqué le président de l’ALI.

De notre journaliste Audrey Somnard

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