Le gouvernement avait annoncé mi-mai de cette année un concept complet pour légaliser le cannabis récréatif au Luxembourg. Le projet prend cependant du retard, comme l’a confirmé, mardi à la Chambre, le ministre de la Santé.
«Il ne s’agit pas d’un dossier simple. On a identifié de nombreuses implications, notamment en ce qui concerne les relations avec nos pays voisins», admet Étienne Schneider. Comme annoncé en exclusivité dans les colonnes du Quotidien, la légalisation du cannabis va aussi entraver des conventions internationales de l’ONU, signées par le Luxembourg. «On ne sera pas forcément conformes au droit international», se contente de dire le ministre.
Étienne Schneider compte toutefois soumettre «prochainement» un projet au Conseil de gouvernement, le tout avec le concours de la ministre de la Justice, Sam Tanson.
Une légalisation resterait une question de santé publique. «On constate que le degré de THC dans le cannabis vendu sur le marché noir ne cesse d’augmenter. On atteint les 70 % dans certains échantillons. Cela a des conséquences fatales, particulièrement sur les jeunes consommateurs, qui pourraient être amenés à consommer d’autres stupéfiants», résume Étienne Schneider. «Il faudra discuter du projet et définir vers où on pourra aller», conclut-il.
Le Quotidien
Je comprends pas qu’est-ce qui retient les autres pays européen à légalisé. C’est tout bénéf pour l’économie, ça va donner du travail en moins aux policiers et aux tribunaux. Et à long terme ça va faire baiser les consommateur de drogue dure.