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Le Luxembourg, pays de la bonté


La philanthropie rencontre de plus en plus d'intérêt au Grand-Duché. (Photo Fabrizio Pizzolante)

Cent millions d’euros ont été engagés dans la philanthropie en 2014.

Créée en 2008 par l’État et l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse-Charlotte, la Fondation de Luxembourg a présenté, vendredi, son rapport d’activité de l’année 2014. D’après Tonika Hirdman, la directrice générale, l’année 2014 a été «productive». «Nous avons atteint l’objectif de dix nouvelles fondations», a-t-elle indiqué. Ce qui porte à 53 le nombre de ces organismes déjà placés sous l’égide de la Fondation de Luxembourg.

Coup de pouce aux projets

Ces fondations représentent un engagement d’environ 100 millions d’euros d’actifs cumulés par des dons et des legs. Cette somme est destinée à des projets d’intérêt général au Luxembourg et dans le monde. Selon la directrice générale, une dizaine d’autres fondations devrait voir le jour en 2015.

Elle a par ailleurs rappelé que la Fondation avait pour mission de faciliter l’engagement philanthropique privé dans cinq thèmes. Il s’agit de la pauvreté et la cohésion sociale, l’éducation universelle, la santé et la recherche; la culture et la diversité et enfin la biodiversité accompagnée du changement climatique.

Les apprentis philanthropes sont accompagnés dans la structuration, l’élaboration et le suivi de leur projet.

Ce n’est pas tout : elle lève des fonds mis sous gestion qui sont distribués aux projets. Fin 2014, le soutien aux projets a atteint un niveau de plus de 11 millions d’euros. Au Grand-Duché, la Fondation de Luxembourg a donné, par exemple, un coup de pouce aux épiceries sociales de la Croix-Rouge ou à des projets culturels comme les bourses de la Fondation Michelle.

Aude Forestier

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