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Luxembourg – Deux lycées fusionnent


La fusion des deux lycées a eu lieu pour des raisons "structurelles". (Photo : Archives LQ)

La loi sur la fusion entre l’Uelzechtlycée et le LTAM a été adoptée jeudi par la Chambre des députés.

Pendant des années, l’Uelzechtlycée et le lycée technique des Arts et Métiers fonctionnaient de manière incomplète, l’un indépendamment de l’autre, jusqu’au jour où l’on s’est rendu compte qu’ils avaient beaucoup en commun. Le premier ne disposant que d’une offre limitée, obligeant les élèves à finaliser leur formation dans un autre établissement, le deuxième étant chroniquement sous-peuplé.

Du coup, leur fusion fut envisagée et, hier, le Parlement a adopté à 34 voix contre 26 un projet de loi allant en ce sens. Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch, a rappelé que les raisons de la fusion étaient d’ordre purement structurel et qu’elle permettrait au lycée des Arts et Métiers (tel est le nom retenu pour les deux bâtiments) de se forger une identité propre, «un profil nouveau» selon Claude Meisch. Quant à l’ancien directeur de l’Uelzechtlycée, les services du ministre ont garanti lui trouver une réaffectation au début de l’automne.

Le contrôle médical recrute

Autre sujet à l’ordre du jour à la Chambre des députés, hier : la réforme du contrôle médical luxembourgeois, dont des mauvaises langues ont affirmé qu’il était inexistant. Comme l’a précisé Georges Engel (LSAP) dans son intervention, la réforme a lieu sous le slogan «Soignez mieux en dépensant mieux». Les principaux changements concernent la définition des missions du contrôle médical en lui-même, qui sera moins détaillée à l’avenir, la mission du contrôle consistant essentiellement en l’évaluation et le contrôle des prestations comme des assurés.

Enfin, l’activité de conseil pour les patients sera développée. Pour cela, le personnel du contrôle médical devrait sensiblement augmenter, à environ 26 médecins. Or selon Jean-Marie Halsdorf (CSV), cette mesure pourrait neutraliser les efforts, à la base de la loi discutée, faits pour empêcher l’explosion des coûts liés à chaque patient.

Hier, les parlementaires ont également adopté le projet de loi sur le reclassement, qui oblige chaque entreprise de plus de 25 employés à garantir un reclassement interne à tout employé qui, pour des raisons de santé se trouve dans l’incapacité de poursuivre le travail à son poste habituel. Une preuve sera d’ailleurs demandée au patron au cas où un reclassement externe s’avérerait nécessaire. La réforme prévoit aussi d’accélérer le processus de reclassement. Ainsi, à l’avenir, le médecin du travail pourra lui-même engager la procédure. Enfin, les personnes se trouvant en procédure de reclassement externe auront un statut distinct leur garantissant 80 % de leur salaire initial pendant la période d’attente.

LQ

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