Ce jeudi 11 mai, le ministre de la Défense, François Bausch, a présenté les nouvelles lignes directrices de la défense luxembourgeoise.
« L’éclatement de l’ordre de sécurité européen », « la menace asymétrique persistante du terrorisme », « l’impact des technologies émergentes » et « la compétition croissante entre les grandes puissances ». Voilà les différents éléments qui forment le contexte dans lequel ont été réalisées nouvelles Lignes directrices de la Défense luxembourgeoise. Ce même contexte international qui a motivé leur évolution.
C’est sur un fond toujours perturbé par la guerre en Ukraine, que le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, François Bausch a présenté les Lignes directrices de la Défense luxembourgeoise à l’horizon 2035. Ces axes ont été approuvés par le gouvernement et ont pour objectif de « décrire le contexte, le cadre et les orientations de la politique de défense luxembourgeoise ».
« La Défense luxembourgeoise doit être capable d’agir et de contribuer à l’effort commun en matière de dissuasion et de défense collective ainsi que de prévention et de gestion de crise », décrit François Bausch. « Ces nouvelles Lignes directrices seront la référence pour la politique de défense du Luxembourg jusqu’au milieu de la prochaine décennie. Elles communiquent de façon transparente sur nos intérêts, objectifs et moyens envisagés », conclut-il.
Ces nouvelles Lignes directrices de la Défense sont décrites dans un important document de 72 pages. On notera surtout la volonté de créer de
nouvelles spécialisations qui accompagneront le « métier traditionnel » de la Défense luxembourgeoise. Ces dernières concernent les domaines aérien, cyber, spatial et maritime et tiendront compte « des risques liés aux changements environnementaux », rappelle le ministre. Ainsi de nouveaux métiers vont voir le jour, avec en fond la nécessité de recruter, de promouvoir davantage l’attractivité des métiers militaires et l’obligation de créer de nouvelles formations.
Enfin, ces nouvelles lignes, dû fait du contexte actuel, prennent en compte la nécessité de développer encore des coopérations renforcées avec les partenaires et institutions de référence tels que l’OTAN, l’UE et l’Organisation des Nations unies (ONU).