La Fédération des associations de parents d’élèves et des représentants des parents (Fapel) est montée au créneau, hier, pour dénoncer l’immobilisme dans l’enseignement.
Sont notamment visés le manque d’enseignants, le nombre trop élevé d’heures de cours annulées, le manque de reconnaissance des chargés de cours et le manque de volonté des enseignants à échanger avec les parents. La Fapel constate aussi un nivellement vers le bas du niveau des élèves.
D’une manière générale, les parents d’élèves affirment ne pas être suffisamment écoutés. «Pourquoi les avis des parents (et des élèves) ne sont pas respectés, par exemple, pour la mise en place d’un cours sur l’éducation aux valeurs», s’interroge la Fapel, rappelant que presque
70 % des parents inscrivent chaque année leurs enfants en cours de religion, fait qui pourrait être «considéré comme un référendum».
«Nous voudrions appeler tous les partenaires à prendre leurs responsabilités au sérieux dans les parcours scolaires et la carrière des enfants et adolescents, et surtout tous les enseignants, qui doivent avoir conscience de l’importance de leur travail et des conséquences de leurs actes», souligne encore la Fapel avant de conclure : «Nous devons réagir ensemble (…) car nous n’aurons pas de 2e chance.»
Le Quotidien