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Bourses d’études : 60 millions économisés


Selon Marc Hansen, le but de la réforme des bourses était de permettre à tous l'accès aux études supérieures. (Photo : Jean-Claude Ernst)

En 2014/2015, l’État aura versé 91 millions d’euros en aides financières aux étudiants. En juin 2014, les parlementaires avaient adopté la loi sur la réforme des bourses.

En août dernier, le Centre de documentation et d’information sur les études supérieures (Cedies) a déménagé au 18-20 montée de la Pétrusse, là même où le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a son quartier. C’est donc dans cet ensemble d’immeubles que Marc Hansen, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche a présenté hier le «bilan sur les aides financières de l’État pour études supérieures attribuées».

Ce bilan, essentiellement composé de statistiques, indique qu’en 2014/2015 le nombre d’étudiants était de 27 813 et que l’État a accordé une aide financière à 25 594 d’entre eux. De ces étudiants, 17 318 sont résidents et 10 495 non-résidents. Des premiers, 16 358 ont reçu une aide financière. Les étudiants non-résidents sont 9 236 à avoir reçu une aide de l’État.

176 millions pour les prêts

En tout, le montant total versé sous forme de bourses est de 91 millions environ et de 176 millions à peu près pour les prêts. Comparé à l’année académique 2013/2014 où le montant des bourses accordées était de 154 millions, la réforme des bourses entreprise par le gouvernement aura donc permis d’économiser quelque 60 millions d’euros. Comme l’a rappelé le secrétaire d’État, le chiffre total des prêts accordés devra être relativisé. En effet, il est difficile de dire s’ils ont réellement été utilisés. On estime le chiffre du «prêt réel» à 50 millions d’euros environ.

En même temps, en dix ans, le nombre d’étudiants qui se sont vus accorder une aide financière a plus que triplé. Parmi les bénéficiaires, le plus grand nombre reste des femmes. Quant aux études choisies, ce sont l’économie et les sciences naturelles qui font la course en tête.

Pour étudier, le Luxembourg reste la première destination avec 3 469 étudiants résidents contre 161 non-résidents. La capitale est suivie, dans le classement des pays d’études les plus prisées par les étudiants, par l’Allemagne qui accueille 3 572 étudiants, suivie pour sa part de la Belgique avec 3 237 étudiants en 2014/2015. La France n’arrive qu’en quatrième position, suivie du Royaume-Uni.

Consultations avec les associations d’étudiants

En Allemagne, la ville préférée des étudiants reste Trèves avec 522 étudiants résidents et 395 étudiants non-résidents, suivie de Cologne, d’Aix-la-Chapelle et de Berlin. En France, Paris est détrôné par Strasbourg comme ville qui accueille le plus d’étudiants. Nancy et Metz sont elles aussi très populaires. Plus loin, Vienne en Autriche est plus populaire qu’Innsbruck.

Le bilan présenté hier montre aussi que les formations de brevet de technicien supérieur (BTS) connaissent un succès grandissant avec une hausse des fréquentations entre 2013 et 2014.

La semaine à venir, Marc Hansen a annoncé vouloir s’entretenir avec le l’Associations des cercles d’étudiants luxembourgeois (ACEL) afin, le cas échéant, d’adapter ponctuellement les aides dans leur forme actuelle. Le secrétaire d’État a aussi rappelé que la réforme du système de bourse visait «à permettre à tout le monde, quelles que soient leurs origines, de faire des études».

Frédéric Braun

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