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Le secteur de l’imprimerie inaugure les plans de maintien dans l’emploi sectoriels


Ce plan de maintien dans l'emploi est conclu pour une durée de quatre mois. Sous réserve de son homologation, il prendra effet le 1er septembre (photo : Hervé Montaigu).

Le syndicat Imprimeries, Médias et Culture – FLTL de l’OGBL et l’Association des maîtres imprimeurs du Luxembourg (AMIL) ont signé un plan de maintien dans l’emploi sectoriel, a annoncé mercredi l’OGBL. La confédération syndicale souligne le caractère inédit d’un tel dispositif au Luxembourg.

La signature d’un plan de maintien dans l’emploi sectoriel est «une nouveauté», rappelle l’OGBL, dans la mesure où «les plans signés jusqu’à présent avaient un champ d’application limité à une entreprise ou à un groupe d’entreprises».

Celui signé par l’OGBL, qui doit encore être homologué par les instance officielles, s’applique à «tous les ateliers de composition, imprimeries, ateliers de reliure et de reproduction établis légalement de façon indépendante au Grand-Duché, ainsi que tous les salariés employés dans ces établissements». Toutes ces entreprises auront «la possibilité de pouvoir mettre en place les mesures prévues dans ce plan de maintien dans l’emploi», explique l’OGBL dans un communiqué publié mercredi.

Ce plan comprend plusieurs mesures destinées à «prévenir par tout moyen des licenciements ou la fermeture d’établissements». Parmi elles, le chômage partiel, l’admission à la préretraite-ajustement, prêt temporaire de main-d’œuvre et des dispositions pour une formation professionnelle continue ou qualifiante.

Une durée de quatre mois

À propos du prêt temporaire de main-d’œuvre, il faut se souvenir de la conclusion, le 9 juin dernier, d’un «accord entre les partenaires sociaux concernant les modalités d’octroi du chômage partiel dans le cadre de la sortie de l’état de crise» sous l’égide du ministre du Travail et du ministre de l’Économie. Les partenaires sociaux avaient alors exprimé leur volonté de «négocier dans la mesure du possible des plans de maintien dans l’emploi sectoriels afin de pouvoir recourir à l’instrument du prêt temporaire de main-d’œuvre», avait rapporté le gouvernement. Nous y voici donc.

La crise économique lié à la pandémie de Covid-19 explique l’adoption de ce plan de maintien dans l’emploi sectoriel : selon l’OGBL, la «situation économique et financière de nombreuses entreprises devient alarmante pendant que l’incertitude se maintient et se développe dans le secteur». Le syndicat ajoute qu’«une planification des activités n’est pas réalisable pour beaucoup d’entreprises, ni à court ni à long terme, en raison de la persistance de la pandémie».

Ce plan de maintien dans l’emploi sectoriel est conclu pour une durée de quatre mois, précise l’OGBL. Il devrait prendre effet au 1er septembre et se terminer le 31 décembre. Une commission de suivi composée des signataires permettra de «suivre périodiquement les évolutions de ces actions et l’impact qu’elles ont sur le personnel».

LQ