Alors que la France a rejoint le camp des pays qui pénalisent les clients des prostituées, coté luxembourgeois, on observe.
C’est cette semaine que la France a pris un grand virage en changeant son approche de la prostitution, puisque désormais ce sont les clients qui risquent gros : l’achat d’actes sexuels sera sanctionné par une contravention de 1 500 euros (jusqu’à 3 500 euros en cas de récidive). Le sujet a provoqué de vifs débats et de profondes divisions sur les bancs de l’Assemblée nationale, le texte de loi, une promesse de campagne de François Hollande, a d’ailleurs mis presque trois ans à être adopté.
La philosophie qui consiste à «punir» le client vise à étouffer la demande pour qu’in fine les prostituées soient conduites à se reconvertir en quelque sorte. La loi française s’accompagne de mesures pour permettre aux prostituées d’arrêter leur activité. Elles ne seront plus verbalisées pour racolage, mais elles pourront faire l’objet d’un accompagnement social. Les prostituées étrangères qui veulent s’en sortir pourront se voir octroyer un titre de séjour. À noter que nombre de prostituées sont étrangères et n’ont pour seule issue que de se prostituer, faute de moyen «légal» de pouvoir gagner leur vie. La loi française a pour but de briser les réseaux et au-delà de permettre à ces femmes d’avoir une alternative.
La stratégie EXIT
Le Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL), qui milite pour une approche similaire, s’est félicité de l’initiative française. Au Luxembourg, la législation est pour le moment tout autre. Les prostituées peuvent arpenter certaines rues désignées de Luxembourg pendant certaines heures. Du côté de la capitale, on estime que la nouvelle législation française pourrait pousser certaines prostituées à venir au Grand-Duché.
Côté prévention, la stratégie EXIT est l’une des propositions émanant du rapport des nombreux acteurs de la plateforme «prostitution» de la ministre de l’Égalité des chances, Lydia Mutsch. Le gouvernement veut aborder de façon pragmatique l’épineuse question de la prostitution au Luxembourg. Il y aurait entre 40 et 50 prostituées dans la capitale, d’après les chiffres des ministères concernés. Par le biais de son service dropIn, la Croix-Rouge luxembourgeoise met deux studios à leur disposition et devrait recruter un assistant social supplémentaire pour soutenir les ex-prostituées dans leurs démarches. L’Adem propose notamment aux prostituées qui veulent arrêter d’être intégrées dans des mesures d’accompagnement social.
Audrey Somnard
La France a bien faire une prévention non par la rigueur pour les prostituer mais a minimiser d’autres éléments qui profite de cette tunnels d’obscurité pour ce filtrer et munir a d’autres affaires plus de la désire des femmes, et pour le nombre des prostituées en Luxembourg, l’assistante sociale, si la meilleures façon pour regroupé des femmes dont le phénomène qui peut infliger a plusieurs sorties plus dangereuse…..bonne pratique avec une meilleures Stratégique souple d’aligné dans leurs démarches au profit de ces femmes forcée par des différents causes. Merci bien.