Dans le cadre de sa mission de prévention des risques professionnels, protection de la sécurité et de la santé sur le lieu de travail, l’Inspection du travail et des mines (ITM) a effectué une vague de contrôles durant la période de congé collectif entre juillet et août. Nombre d’infractions et de manquements ont été relevés.
Du 27 juillet au 19 août, quelque 217 entreprises de construction et 710 salariés ont ainsi été contrôlés sur 91 chantiers du pays. Les installateurs sanitaires, de chauffage, climatisation et installateurs frigoristes faisaient également partie des corps de métier passés au crible.
Bilan de cette campagne de l’ITM :
• 9 arrêts de travail ont été prononcés à l’encontre d’entreprises qui ne disposaient pas de dérogations pour pouvoir travailler durant le congé collectif
• 1 arrêt de travail a été prononcé à l’encontre d’une entreprise en raison du danger imminent et grave pour la sécurité et la santé des salariés présents sur les lieux de travail
• 1 arrêt de travail a été prononcé à l’encontre d’une entreprise en raison de la présence d’un mineur de moins de 16 ans sur un chantier de construction
Outre les infractions précitées, des manquements en termes de sécurité et santé ont souvent été constatés au niveau des garde-corps antichute, échafaudages et éclairages d’escaliers.
Concernant le détachement de salariés, l’ITM a effectué 102 contrôles lors desquels il a été constaté que 25 entreprises n’avaient pas effectué de déclaration de détachement et que sur 289 travailleurs détachés, 90 salariés n’étaient pas déclarés.