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Hëllef Doheem : l’OGBL claque la porte


L'OGBL, syndicat majoritaire chez Hëllef Doheem, a fait un pas de plus mardi en annonçant la rupture des négociations entamées avec la direction. (Photo Alain Rischard)

Le camp syndical n’est pas prêt à accepter le plan social annoncé il y a une dizaine de jours par la direction de Hëllef Doheem, prestataire de soins de santé. L’OGBL a annoncé ce mardi midi d’avoir rompu les négociations. Une manifestation est annoncée pour jeudi.

Le licenciement envisagé de 90 personnes chez Hëllef Doheem ne passe pas chez les syndicats. Lundi, le LCGB avait déjà annoncé n’«accepter aucun licenciement» et «s’opposer strictement au projet de plan social de la direction». Le LCGB s’est refusé à signer un plan social et a revendiqué «l’arrêt immédiat du projet de licenciement collectif de la direction».

L’OGBL, syndicat majoritaire chez Hëllef Doheem, a fait un pas de plus mardi en annonçant la rupture des négociations entamées avec la direction. «Tout démantèlement social est inacceptable», martèle le syndicat dans un communiqué, tout en dénonçant le blocage de la direction à mettre sur la table des chiffres détaillés concernant la situation financière de Hëllef Doheem.

La Fondation qui gère Hëllef Doheem «doit assumer sa responsabilité sociale», souligne encore l’OGBL. La proposition de négocier dans le calme un plan de maintien de l’emploi tout en assurant aux salariés une garantie de l’emploi aurait été refusée en bloc par la direction. «Sous ces conditions, il est impossible de poursuivre les pourparlers», conclut l’OGBL.

Le syndicat appelle les salariés à manifester ce jeudi à 16h, devant le siège de Hëllef Doheem. Cette dernière ne pourra cependant pas avoir lieu sur le site même de la Fondation. Le rendez-vous est fixé dans l’allée Léopold-Goebel, à Luxembourg-Belair.

David Marques

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