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Faits de voyeurisme : à quand des poursuites judiciaires ?


La Belgique et la France punissent le «upskirting» d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. (illustration Editpress)

La députée socialiste Claudia Dall’Agnol a demandé vendredi des précisions, via une question parlementaire, concernant les faits de voyeurisme dits du «upskirting» (prendre des photos ou vidéos sous les jupes des femmes) actuellement non poursuivis au Luxembourg faute de qualifications pénales.

La députée demande au ministre de la Justice, Félix Braz, s’il existe des chiffres récents concernant les plaintes pour voyeurisme au Luxembourg et veut savoir si une nouvelle législation est en voie d’être préparée. En septembre dernier, le ministère avait annoncé que les autorités judiciaires procédaient à une analyse des textes pour savoir si une nouvelle législation devait être élaborée. Un an plus tard, il est temps de savoir si ce travail a avancé.

Quid des violences sexuelles ?

Claudia Dall’Agnol a rappelé dans sa question que la Belgique a légiféré sur la question le 1er février 2016 tout comme la France, qui a voté la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, et qui punit désormais également le «upskirting» d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

De plus, la députée socialiste souhaite aussi savoir si la drogue du viol (le GHB) est prise en compte dans le droit luxembourgeois actuel. En France, la loi du 8 août 2018 punit également, parmi d’autres nouvelles infractions, l’usage de la «drogue du violeur» comme circonstance aggravante du viol, précise Claudia Dall’Agnol. L’élue souhaite aussi connaître s’il existe des chiffres d’utilisation de GHB (ou d’autres psychotropes) dans des cas d’agressions sexuelles au Luxembourg.

LQ

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