[Communales] Déi Gréng se veulent combatifs

Le parti écologiste espère maintenir le rapport de force dans la capitale lors des élections communales d’octobre. Déi Gréng ont dévoilé lundi leur affiche de campagne.

Pour les communales à venir, déi gréng comptent 34 listes dans 45 communes au scrutin proportionnel (Proporzgemeng), dont quelques nouvelles, comme Schuttrange ou Steinfort.

Les priorités, Christian Kmiotek les voit dans les domaines de la mobilité, de la garde d’enfants, de l’économie locale, de la cohabitation, de la protection de la nature et du logement. «Le logement occupe une place centrale. Tolérer que de jeunes employés ou parents soient obligés d’aller vivre dans la région frontalière, c’est aggraver le problème de la mobilité», analyse celui qui est coprésident du parti avec Françoise Folmer. «C’est aux communes de prendre les choses en main. L’État octroie des subventions à hauteur de 75 % aux communes désireuses de construire du logement social.» Il s’agira également de rapprocher davantage encore moyens de transport, lieu de travail et lieu d’habitation.

48 % de candidates sur les listes

Sur le plan communal, les Verts auront fait avancer plein de projets, résume Christian Kmiotek, qui met également en avant le travail «constructif et loin de toute agitation» des quatre membres verts au sein du gouvernement. Et il rappelle au passage qu’en 2011 déi gréng avaient atteint leur meilleur résultat, même s’il était en partie le résultat de l’émoi provoqué par la catastrophe deFukushima, au Japon.

La protection de la nature et la qualité de vie sont d’ailleurs d’autres points forts de la campagne des verts pour les communales du 8 octobre. Il s’agit de promouvoir au niveau communal une agriculture sans pesticides et sans OGM, de protéger les cours d’eau et de promouvoir une forme de tourisme doux dans les régions rurales, qui profite à l’économie sans pour autant endommager la nature, comme l’explique Christian Kmiotek.

Les verts s’engagent également pour que les communes obtiennent la possibilité de se lancer dans des projets communs, comme le développement d’une centrale photovoltaïque par exemple ou d’autres projets du domaine de l’énergie. De manière générale, Christian Kmiotek appelle de ses vœux des communes qui deviendraient de véritables facteurs économiques par une politique de construction et d’achat, notamment.

Pour les élections communales d’octobre, le parti déi gréng dispose de 48 % de candidates. La faible participation des résidents étrangers aux élections à venir, Christian Kmiotek l’explique par la «peur» devant l’obligation de vote ainsi que par la très grande mobilité des étrangers vivant dans notre pays, dont certains ne passent que quelques années au Luxembourg, trop peu pour «ressentir un lien» et participer activement à la politique communale locale, estime le président des verts.

Frédéric Braun