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Égalité des sexes : le Luxembourg lance une étude pour mesurer l’impact du Covid


Aline Muller, la directrice du LISER, a signé la convention de recherche avec Taina Bofferding, la ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes (photo : Mega).

Le ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes (Mega) veut analyser l’impact de la crise sur l’égalité des sexes, via une étude qui sera réalisée par le Luxembourg Institute of Socio Economic Research (Liser).

Gestion de la crise au foyer, vie publique, garde des enfants, éducation, répartition des tâches domestiques…  quels impacts a eu la crise sanitaire dans les foyers luxembourgeois ? La crise va t-elle jouer le rôle de révélateur d’inégalités, dont on connaît déjà la réalité ? Le Mega le dit plus cash. Il a un mauvais présentiment, qu’il voudrait voir confirmer ou infirmer par une étude sérieuse : «de quelle manière la pandémie remettrait en cause les avancées en matière d’égalité des sexes obtenues au cours des dernières décennies ?»

Tania Bofferding, la ministre du Mega, a signé une convention de coopération ce mercredi avec le Liser pour approfondir cette question dans le cadre d’un projet de recherche, dont les résultats sont prévus pour fin 2021.

Des pistes d’étude sont déjà définies, dont : 

• L’impact des mesures introduites par le gouvernement suite du premier confinement en mars 2020,
• L’impact de la crise sur les femmes et les hommes sur le chômage et les ressources financières,
• Le recours au télétravail par les femmes et les hommes, ainsi que les différences entre les sexes en terme d’emploi du temps dans le contexte de l’éducation à domicile et dans l’exécution des tâches domestiques,
• Les différences dans l’attitude portée à l’égard de la crise en général et les mesures pour endiguer la pandémie en particulier, telles que par exemple lesdits «gestes barrières».

«Nous constatons également que les femmes ont été plus engagées dans l’éducation des enfants à domicile durant la période du premier confinement, et de même pour les tâches domestiques», a déjà souligné la ministre. «Un réel danger existe, celui de retourner vers les stéréotypes des années 1950 en matière d’égalité femmes-hommes.»

LQ

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