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Drames de Bonnevoie et Lausdorn : toujours pas d’explications


A Bonnevoie, le 11 avril, un automobiliste avait été abattu par un policier après avoir refusé d'obtempérer. (photo archives Fabrizio Pizzolante)

Le CSV attend toujours des explications ce qui a pu conduire aux drames mortels survenus à Bonnevoie et Lausdorn, en avril dernier.

À la demande du groupe politique du CSV, les députés membres des commissions parlementaires de la Force publique et Juridique vont interpeler les ministres de la Sécurité intérieur et de la Justice, Étienne Schneider et Félix Braz, au sujet du «manque de respect vis-à-vis des forces de l’ordre et les réponses politiques à cet égard», ainsi que sur la politique de communication de la police.

Le CSV avait tenté de convoquer, avec insistance, les deux ministres, afin d’obtenir des explications à la suite des tragiques faits divers de Luxembourg-Bonnevoie, où un automobiliste avait été abattu par un policier après avoir refusé d’obtempérer, le 11 avril, et de Lausdorn/Weiswampach, où un policier a trouvé la mort, à la suite d’une collision entre deux véhicules de police qui s’étaient lancés à la poursuite d’un automobiliste qui avait refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, le 14 avril.

Or, le ministre de la Justice, Félix Braz, avait brandi, le 12 juin, le principe du «secret de l’instruction», tout en invitant le CSV à «reformuler» sa convocation qui désormais ne prévoit, selon son intitulé, que des «explications sur le manque de respect envers les forces de l’ordre».

Cela dit, le CSV tentera probablement de passer outre le secret de l’instruction, en tentant d’en savoir plus sur les événements tragiques en question.

LQ

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